Une signature attendue et qui déclenche déjà les critiques!
Après des années de désillusions, de défaites et de plantages en beauté, le staff des
Chicago Bulls était devenu l'archétype de la bande de loosers magnifiques: sympathiques, voir drôles, mais pas franchement respectés.
Tout ça a commencé à changer la saison dernière. La draft de
Fazekas et le trade
Aldridge -
Bruder ont changé le visage de la franchise. Ces deux mouvements ont été l'objet de critiques virulentes mais sont aujourd'hui considérés comme profitables.
Après une saison réussie dans l'ensemble, la TOP FA était l'occasion pour la franchise de l'
Illinois de pouvoir passer dans une autre dimension: celles des prétendants au titre. L'objectif était clair dans nos têtes, réunir Jésus et le Prophète.
Abraham Benedict devait devenir la pièce manquante, et de par la même fondatrice, d'une dynastie. Mais nous savions aussi qu'il ne serait pas aisé de le faire venir sur les bords du
Lac Michigan. Finalement, c'est bien ce qu'il fera, mais pour aller à
Milwaukee... Même si nous avons du respect pour la cité des Brasseurs, cette décision nous a quand même fait un deuxième trou de balle, et pas le modèle trou de golf, plutôt le genre cratère de météorite.
On avait commencé à sortir la Vodka Miel-Trois Piments et le Patxaran, prévoyant de noyer une énième désillusion dans les effluves d'éthanol et de vomi. Après tout, il semblait évident qu'
Omar Williams, malgré le fait que la partie charnue de notre duo (moi donc) était très fan du joueur, allait certainement resigné avec les
Clippers, et c'est d'ailleurs ce qui arriva. Ce n'est que justice, mais ça ne nous arrange pas.
Voilà venu le tour d'
Amare Stoudemire. La décision de lui faire une offre n'est venue que très tard puisque ce ne fût qu'hier après le premier barbecue de la saison qui nous a vu, nous et nos proches et invités, avaler 450kg de coeurs de canards en brochettes. Tout en discutant avec notre ami et confrère,
Larry GM des
Wizards, autour d'un café schnaps, il vient à l'idée de notre fier ami landais de proposer quand même un contrat à
Stoudemire. Echaudé par de trop nombreuses désillusions, déprimé par les conséquences inattendues des changements parfois cosmétiques apportés à des rotations qui transformaient des martingales pour la victoire en des plans de batailles digne du général Nivelle, plusieurs fois à deux doigts d'abandonner le basket, il se dit que nous n'avions rien à perdre. Bien lui en a pris.
En effet, les
Bulls sont ravis d'annoncer la signature pour 6 ans d'
Amare Stoudemire. Le montant du contrat fait déjà débat puisqu'il est vrai qu'on a vider nos PEL mais nous voulions vraiment nous battre pour le titre. Les resignatures de nos stars, on y réfléchit, mais on est déjà content d'accueillir une star comme Amare.
Nous sommes sûrs d'avoir un duo très complémentaire avec Faze et Stoud. Nous n'avons aucune inquiétude quand au fait que Stoud fera un excellent C. On attend déjà la présaison comme des pucelles attendent leurs premiers aller-retours dans le cornet.