Utah Jazz

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troy
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Re: Utah Jazz

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Mark Eaton - Jazz insider pour le Salt Lake Tribune

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- Game 2 : Philadelphia @ Utah : 74-84

Le coach des Sixers avait pris tout le monde par surprise avec la titularisation de JR Smith en meneur lors du game 1. On peut dire qu'il a surenchéri dans le game 2 : Darin Hawkins, parfait inconnu du grand public se trouve propulsé dans un cinq majeur NBA pour la première fois de sa carrière. Lors du game 2 des Finals !
Un gros risque pris par la franchise des 76ers, et pourtant il a très bien fonctionné. Philly mène les débats durant toute la première mitemps en étant très agressif dans le jeu , notamment au rebonds ou la présence de Darin Hawkins se révèle très utile. Utah est passif devant l'agressivité des champions de l'Est et c'est tout logiquement que Kirilenko et Brand se retrouvent sur le banc pour cause de foul trouble. Surtout Boyer n'arrive pas à se défaire de la défence féroce d'Iguodala.
Heureusement la seconde mitemps est d'un autre accabit pour Utah, avec un retard de 3 points, Utah ne peut se permettre de laisser Philly dans cette rencontre. C'est pourtant ce qui semble arrivé avec un trois points de JR Smith dès le retour des vestiaires, mais Andy Boyer décide de lui répondre : un premier shoot à trois points, raté, suivi d'un rebond offensif de Nichols qui lui repasse le ballon que Boyer converti cette fois-çi en mettant le deuxième trois points. Boyer a donné le ton, après deux minutes de jeu à peine, Utah a recollé au score provoquant deux fautes au passage sur Curry qui en est à ce moment là à trois fautes. Neammoins Philadelphie ne se laisse pas faire et reprend le large (+5 à 6min). Malheureusement pour eux, Curry encaisse sa 4ème faute, sur une faute offensive très naive. Brand égalise peu après sur un three point play.

A la fin du troisième quart, Utah possède trois points d'avance alors pourtant que Kirilenko livre un match absolument quelquonque. Le dernier quart temps commence avec un dunk en plein traffic de JR Smith qui fut jusque là très discret. Les équipes se rendent coup pour coup, Utah arrive à conserver son avantage. Le Jazz arrive même à provoquer deux fautes supplémentaires sur Curry provoquant son expulsion à 6 minutes de la fin. Le score est alors de 72-68 pour le Jazz mais la perte de Curry fera très mal au Sixers qui ne marque que SIX POINTS dans les six dernières minutes du match laissant le Jazz s'envoler vers la victoire derrière les performances d'Antonio Daniels et Elton Brand très efficace en fin de match. Hawkins a réalisé un très bon début de match, mais c'est Antonio Daniels qui tue le match en fin de rencontre.

N'oublions pas de saluer la performance de Boyer qui atteint une nouvelle fois la barre des trente points, même si il a eu beaucoup de problèmes en première période. Kirilenko reste lui toujours aussi discret dans cette finale. On attend de le voir affronter directement JR Smith en défense, je pense que si le Russe se retrouve face à JR il va le découper surtout après avoir défendu sur des joueurs inutiles durant ces deux premières rencontres.
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Re: Utah Jazz

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- Game 3 : Utah @Philadelphie : 79-82

Le game 3 des finals commencent dans des conditions particulières avec un match qui a débuté une heure après l'horaire prévu pour cause de "recherche du FBI" d'un soit disant ressortissant d'europe de l'est dans la salle.
Finalement le match peu commencé mais cette perturbation n'avantage pas le Jazz qui tombe derrière 17-20 dès le premier quart temps.
Heureusement Utah revient bien au score gràce notamment à une belle réussite au shoots (46%) et réussit à reprendre l'avantage avant la mitemps.
Le troisième quart temps est extremement disputé mais Utah parvient à conserver un avantage de un point avant les douze dernières minutes.

Dans le quatrième quart temps les deux équipes se rendent coup pour coup et le score est à égalité 75-75 à 3 minutes de la fin. A ce moment là la défense des Sixers se met en route et Utah ne marque plus que 4 points dans la rencontre (Boyer et Nichols) . Boyer s'est trouvé totalement muselé , tandis que Smith a réussit à faire la différence de son coté.

Boyer termine avec 18pts seulement dans un match où il a connu de nombreux problèmes de faute. JR Smith termine lui le match avec 21pts, gagnant la troisième manche dans ce duel au sommet.
Kirilenko est quand à lui toujours en difficulté dans cette série avec seulement 12 pts et surtout 8 turnovers !

Utah a encore une chance de faire le break dans cette série avec le game 2. Le même plan sera suivi mais cette fois çi on espère que Boyer saura faire la différence dans le money time.
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Message par Collinscup »

Kirilenko est quand à lui toujours en difficulté dans cette série avec seulement 12 pts et surtout 8 turnovers !
Etonnant quand même ces difficultés que rencontrent Kirilenko. Car mis à part lors du game 2 où il a du passer bcp de temps face à Aggy, je trouve pas que les gens qu'il a en face de lui soient de terribles clients (surtout comparés aux Granger ou Deng rencontrés précédemment ...)
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- Game 4 : Utah @ Philadelphie : 70-74

Cette finale devient de plus en plus défensive, ce n'est probablement pas une aubaine pour l'audience télé, mais c'est un régal pour les puristes. Ca c'est du basket au très haut niveau.
Les deux meilleures défenses de la ligue montent en puissance et seulement 144 points sont marqués dans ce game 4.
A ce petit jeu c'est Philadelphie qui sort en tête. La défense de Philadelphie pousse le Jazz a 21 turnovers (pour seulement 12 assists). Le Jazz a réalisé plus de 20 turnovers dans chacun des deux derniers matchs alors que l'équipe n'avait pas dépassé cette limite une seule fois depuis le début des playoffs ! Il faut donc saluer la qualité de la défense de Philadelphie.
Cette défense qui a également réussi à museler Andy Boyer une nouvelle fois : le meilleur scoreur de la ligue doit se contenter d'un 4/13 au shoots, il parvient tout de même à marquer 20pts en étant agressif. Malheureusement il loupe son premier lancers franc (9/10) dans le money time. AB a un peu craqué devant la pression du public local.

Cette défaite est inquiétante car si au match précédent on a été très peu aidé par l'arbitrage, notamment en fin de match, cette fois-çi les trois referees nous avaient plutot donné un coup de pouce en nous infligeant 5 fautes de moins. Malgré tout on s'incline notamment parce que dans la dernier quart temps on a arreté d'attaquer le panier, et du coup nous ne marquons que 14pts. Les Sixers eux ne se sont pas dégonglés, 22pts dans le dernier quart temps avec notamment un JR qui fait une nouvelle fois un match irréprochable : 20pts, 9/17 , seulement 1 to.
Il recoit en plus l'aide d'un Vujacic en feu sur ce match (6/8 !) donc c'est tout logiquement qu'on s'incline sur cette rencontre même si ça le dénouement s'est décidé à la fin encore une fois.
Pour le prochain match on va essayer de faire plus attention à la balle, à ce niveau là Daniels est très decevant. Avec un ratio assist/turnover de seulement 2.29 il ne répond pas présent pour l'instant (contre Seattle par exemple il avait un ratio de 18 assists par turnover !) . On va donc compter sur son reveil et une nouvelle fois un réveil de Kirilenko dans cette série car JR continue à nous malmener salement.

Le game 5 est le match le plus important de la saison. Si on ne veut pas retourner dans l'Utah le dos au mur il va falloir tout donner et ne pas flancher dans le money time cette fois çi.

DEFENSE !!!
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Message par bonafide »

Ce game 5 est a mes yeux primordiale.si on gagne tu vas être vraiment sous pression,tu gagne le titre est quasi a toi tant il sera difficile d'aller chercher 2victoires chez toi.une belle joute defensive se prepare donc...encore:)
Bonne chance troy!on lachera rien jusqu'au bout.Yes we can!!!!
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Re: Utah Jazz

Message par troy »

Le Game 5 est toujours le match le plus important en playoffs. C'est vraiment le match pivot : les deux équipes se connaissent vraiment à ce moment là d'une série et donc c'est là où on voit vraiment les points faibles de chaque coté, et qui arrive à mieux les exploiter.

Comme dirait un illustre 76ers, Charles Barkley, "Celui qui gagne ce match va gagner la série... à part je perd".

Moi je suis pas super confiant, j'espère au moins que ce sera un match aussi serré que les autres et que je vais pas me prendre une tolle :p
Good luck !!
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Re: Utah Jazz

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- Game 5 : Utah @ Philadelphie : 110-104

Ils l'ont fait ! Yes they can !
Le Jazz est parvenu à prendre enfin un au Sixers sur leur parquet dans un match complètement fou. Peu après avoir signé un des matchs les plus défensifs de ses playoffs (74-70 au game 4) la physionomie de la série a complètement changé avec un match très offensifs et deux équipes qui dépassent les 100pts !
Après les deux derniers revers où Utah eu énormément de problèmes avec la circulation de balle (45 turnovers !!) John Stockton décida de titulariser Kevin Garnett à nouveau en remettant Kevin Nichols sur le banc.
Ce changement eu un effet inesperé avec un ticket Garnett/Brand qui a totalement dominé ses homologues de Philadelphie (41pts, 20rbds, 9ast contre 30pts, 11rbds, 1ast)
Surtout la circulation de balle se trouva grandement amélioré : 27 assists pour seulement 12 turnovers.
Dans ces circonstances, Andy Boyer a pu s'exprimer de nouveau : 31pts, 9rbds, 4 ast, 3 steals.
Par contre les déboires de Kirilenko se confirment, seulement 12pts et 33 minutes de jeu avant son expulsion pour 6 fautes.
Quoiqu'il en soit Utah s'en sort très bien et résiste même au retour des Sixers après la sortie d'AK47. Garnett et Brand ont été monumentales dans un quart temps où Utah parvint à marquer 34 points !

C'est là toute la différence entre le Jazz de cette année et celui des années précédentes. Jamais auparavant Utah n'aurait pu gagner un match de finale en encaissant 104points. Mais l'arrivée de Boyer a considérablement amélioré notre jeu offensif et même si l'on reste une équipe défensive, on peut rivaliser avec n'importe quelle attaque dans cette ligue.

Utah réalise d'ores et déja sa meilleure performance de tout les temps, jamais Utah n'avait gagné trois matchs de finale. Le Jazz n'a jamais été aussi proche du titre mais il va falloir encore un gros match pour pouvoir concrétiser ce rêve. On a la chance de pouvoir accueillir pour le reste de la série et on espère que nos fans répondront présent pour ce qui sera le match le plus important de l'histoire de la franchise. En espérant que ça reveillera Andrei Kirilenko !
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Re: Utah Jazz

Message par bonafide »

C'était vraiment une belle partie... Félicitation tu es aller chercher cette victoire alors que le rythme de la rencontre ne correspond pas a ta team. Je pense être plus a l'aise avec les gros scores que tes jazz. Tout comme je pense qu'on a tout les deux d'excellentes défense mais la tienne est un gros niveau supérieur tout de même...
Tout cela avec Kirilenko qui sort tot dans la rencontre... je te tire mon chapeau...

J'espere aller au game 7 en tt cas pour rendre cette finale HISTORIQUE!!!!

Good luck l'ami
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Re: Utah Jazz

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- Game 4 : Utah @ Philadelphie : 70-74

Après la victoire impressionante lors du game 5 à Philadelphie Utah n'avait plus qu'à s'imposer à domicile pour pouvoir remporter ce premier titre si attendu par la franchise et totu un état. Boyer qui sortait d'une performance de 31 pts avait tout les regards braqués sur lui , avec en particulier ceux des défenseurs de Philly. Après avoir encaissé 110pts sur leur parquet, les Sixers attaquaient ce game 6 avec la ferme attention de retrouver leur force défensive. Eddy Curry était lui aussi en quête de revanche après un game 5 complètement raté face à Kirilenko (11pts,7rbds,5/17 au shoots).
La rencontre commencait de la pire des manières par le Jazz avec la sortie du Russe pour foul trouble au bout de seulement deux minutes de jeu. Heureusement le banc du Jazz (Salmons et Blount) effectuait du bon boulot et le Jazz parvint à la fin du premier quart temps avec un avantage de 1pts malgré un Vujacic visiblement très en forme (8pts).

Dans le deuxième quart temps le retour de Kirilenko fait énormément de bien au Jazz, il marque 7pts rapidement, jusqu'à ce que Eddy Curry provoque astucieusement la troisième faute du Russe. Direction le banc. Utah comptait beaucoup sur la présence du public pour influencer les arbitres et ne pas avoir un désavantage au niveau des fautes aussi important qu'au game 5 (23 fautes pour Utah, 12 seulement pour les hotes). Jusqu'ici la foule n'empeche pas les arbitres de continuer à acabler les joueurs de John Stockton.
Le coach des champions de l'Ouest est à deux doigts de se prendre une faute technique, ce qui a pour effet de révolter ses joueurs qui infligent un 13-7 au Sixers dans les cinq dernières minutes sans AK. Score à la mitemps : 47-37 pour le Jazz.
L'ambiance à la pause est difficilement descriptible, avec 10pts d'avance et peut être à 24 minutes d'un titre NBA, personne n'ose quitter son siège et la salle semble même silencieuse.

Au retour de pause, c'est le scénario catastrophique qui se produit avec des Sixers survoltés qui gobent tout les rebonds et qui obtiennent de nombreuses fautes gràce à leur agressivité. Philadelphie marquera 29pts dans ce troisième quart temps avec en dernier un trois points énorme d'Iguodala qui donne un avantage de deux points au Sixers avant les douze dernières minutes. Est-ce la peur de gagner, les 76ers ont véritablement botter le cul d'un Utah Jazz qui passe complètement à coté de son sujet sur ce quart temps.

Les Sixers continuent leur impressionante seconde période en début de quatrième quart temps avec la participation improbable du SF remplacant Williams qui n'a rien montré de toute la série. En ce début de quatrième quart temps il dégoute le public du Delta Center en inscrivant 7 points en moins de 3 minutes. Plus que ça c'est le nombre de rebonds offensifs concédés par l'équipe locale qui frustre la foule.
Quoiqu'il en soit, l'avance des visiteurs continuent à grimper.
Heureusement le Jazz parvient à revenir à 2pts à quatre minutes de la fin, malgré de nombreux turnovers, c'est Boyer qui maintient son équipe dans la course (26pts,6/12 au shoots).
La défense des Sixers ferme la boutique mais Brand et Boyer arrivent tout de même a marquer quelques paniers auquels Curry répond lui de l'autre coté.
A 47 secondes de la fin, Philadelphie ne compte tout de même plus qu'un petit point d'avance. Le public est debout et cette fois plus de doute possible : il faut tout donner dans ces dernières secondes pour repasser devant.
La balle arrive dans les mains d'Iguodala, qui drive vers le panier mais trouve Kirilenko sur son chemin ! Les deux joueurs s'écroulent par terre et 18000 regards se tournent vers les arbitres : BLOCKING FOUL ! La bronca du public est terrible, le replay montre que le Russe était en position, mais il n'y a rien à y faire Philadelphie obtient deux lancers francs capitaux.
Andre Iguodala se présente sur la ligne des lancers francs dans une ambiance indescriptible. Andre Iguodala loupe son premier lancer franc de justesse. Kevin Garnett balance alors un bruyant "BALL DON'T LIE"après quoi Iguodala loupe totalement son deuxième tir !!
Brand arrive à s'arracher pour le rebond défensif , temps mort !
Un point de retard, 30 secondes à jouer, balle au Jaz. Merci Mr. Iguodala qui se forge sur cette possession une réputation à la Nick Anderson.
Les joueurs reviennent sur le terrain et Kirilenko fait l'inbound pass à Antonio Daniels. Brand vient poser un pick en tête de raquette , ce sera le pick and roll ! Brand s'en va vers le panier et Daniels arrive à le trouver parfaitement, malheureusement la rotation de Swift est impeccable et Brand loupe son tir à 3 mètres. Curry s'élève au dessus de tout le monde pour gober son 17 ème rebonds de la soirée ! 14 secondes à jouer, le Jazz se précipite pour faire faute sur Swift qui a hérite du ballon.
Le Jazz espère qu'il va lui aussi avoir une inspiration à la Nick Anderson, surtout après qu'il loupe son premier tir ! Malheureusement il convertit son deuxième lancer.
Utah n'a plus de temps mort , Kirilenko fait imméditament l'inbound pass à Boyer mais la défense des Sixers est déja revenue !
Le Jazz fait une isolation : ce sera Boyer vs Iguodala. Boyer a le choix entre le trois points pour la victoire ou alors deux points pour provoquer l'égalisation. Il fait le second choix et tente le drive face à Iguodala, celui-ci à bien senti le coup et il arrive à lui piquer le ballon pour un steal qui est probablement le geste défensif de l'année. Le buzzer retentit ensuite avant que Boyer n'ait le temps de faire faute et que le public n'ait compris ce qui était arrivé à leur idole.

Avec seulement 6pts (2/6 au shoots, 1/4 au lf) , Iguodala a réalisé un match horrible, mais il se reprend sur la dernière possession en faisant un geste défensif de très grande classe. Philadelphie s'impose donc de justesse et obtient un game 7 , le premier lors des NBA Finals depuis celui qui opposa New York et Houston en 1994 !!
Eddy Curry fut l'homme de la rencontre pour Philly avec 21pts et 17rbds. JR Smith (21pts, 6/17) a lui connu plus de problèmes mais le résultat est quand même là.

Coté Jazz, Andrei Kirilenko est furieux après le match. Pour cause de foul trouble il n'aura joué que 27 minutes. Brand et Garnett ont également connu ces problèmes de fautes (5 fautes chacun) et Utah a vu Philadelphie shooter 33 lancers francs.
Mais pour Stockton la défaite est ailleurs : Utah a laissé Philly marquer 49pts en seconde periode et il cite précisément le secteur du rebond où le Jazz a pris une claque (47 à 40).
Tout se jouera donc sur un match, le titre NBA sur un game 7.
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FINALS 2012 : GAME 7


Avec la victoire arrachée par les Sixers lors du game 6, la NBA se trouve dans une situation inédite depuis 1994 : un game 7 pour décider le champion de la saison.
Depuis la fameuse finale qui a opposé les Knicks d'Ewing au Rockets d'Olajuwon jamais une finale n'avait été aussi serrée.
Les Bulls de Jordan arrivaient toujours à terminer leur finales en 5 ou 6 matchs. Les Lakers de Shaq et Kobe n'avaient pas de réelle compétition en finale. Plus récemment, le Heat de Wade et les Bobcats de Jarret Jones dominaient quasi-systématiquement leur adversaires de l'Ouest.

Cette année les deux équipes finalistes sont d'un niveau très proche, et un game 7 est nécessaire pour savoir qui soulevera le Larry O'Brien Trophy.

Philadelphie a déja joué un game 7 cette saison, et montré toute sa solidité dans sa situation en écartant les Knicks 86 à 71. Le pauvre Salim Stoudamire était laissé à 5 petits points et un 2/11 au shoots.
L'inconvénient cette fois-çi c'est que contrairement aux demi-finales de conférence, les Sixers n'acceuilleront pas ce game 7. Le Jazz possède l'avantage du terrain et c'est donc le bouillant public mormon qui pourra assister à cette rencontre.
Le deuxième inconvénient est que le Jazz a l'expérience des matchs 7, tout particulièrement Kirilenko :
- Pour son premier game 7, lors du deuxième tour en 2005 sur le terrain des Sonics, Kirilenko avait terminé meilleur scoreur de la rencontre avec 23pts et avait maintenu son rival de l'époque, Shawn Marion, à seulement 6pts à 25%. Il réalisa là probablement la meilleure perf de sa jeune carrière.
- Deuxième game 7 en 2006 face à Houston à domicile. Kirilenko opposé à Duncan parvient à légèrement le dominé au scoring : 14pts vs 13pts pour Duncan. Il livre ce soir là un match très moyen en attaque mais dérègle la machine de Houston en s'occupant du cas Duncan.
- Troisième game 7, face à Phoenix cette fois-çi, lors des finales de conférence 2007 : Kirilenko s'incline pour la première fois dans un game 7, impuissant face à l'attaque des Suns qui marque 102pts sur le parquet du Jazz. Kirilenko parvient difficilement à marquer 14pts (40% de réussite seulement)
- Quatrième game 7 : Utah s'impose en 2008 face au Lakers à domicile en finale de conférence. Kirilenko est invisible en attaque (6pts) mais sa défense (5blk et un Gasol à 31% propulse le Jazz en finale nba laissant les Lakers à 68pts seulement.
- Cinquième game 7 : il faut attendre trois ans et le premier tour face au Dallas Mavericks l'an passé (2011) pour revoir le Jazz disputer un game 7. A domicile Utah s'impose de 10pts (81-71) avec un Kirilenko meilleur scoreur (24pts,10rbds) et un Deng laissé à 12pts et 34%

On constate donc que Kirilenko a déja joué 5 game 7 dans sa carrière avec le Utah Jazz et qu'il n'en a perdu qu'un. Philadelphie sait donc qu'il va falloir s'attendre à un très bon Kirilenko pour ce game 7. John Stockton a annoncé l'intention de le faire défendre sur Eddy Curry pour le match le plus important de la franchise.

Un autre joueur est très attendu du coté du Delta Center : le meilleur scoreur de la ligue, Andy Boyer. Tout le monde est resté sur sa perte de balle lors de la dernière possession du game 6 alors que le Jazz n'avait que 2pts de retard. C'est un Boyer en quête de revanche qui jouera ce game 7 d'autant plus que Boyer a du dépasser les 30pts pour porter le Jazz à la victoire lors des trois matchs gagnés par le Jazz dans cette série.


1er quart temps


Le match commence de manière idéale pour Boyer qui inscrits ses trois premiers points sur un shoot à peine 20 secondes après le début du match. Mais l'homme du début de match est Elton Brand qui compile 8pts et 4rbds dans les six premières minutes du match. Utah mène rapidement de sept points, mais les Sixers restent dans la partie gràce notamment a deux trois points de la part de Vujacic et JR Smith. Neammoins les ennuis commencent pour Philadelphie : avant même la fin du quart temps Eddy Curry et Stromile Swift prennent deux fautes chacun.
L'arbitrage avait été sévère pour le Jazz lors des deux matchs précédents, mais ce sont cette fois-ci les Sixers qui doivent gérer l'intrangisance du corps arbitral.
24-20 Jazz.

2ème quart temps

Dans le deuxième quart temps, les visiteurs augmentent l'intensité de leur défense et les pertes de balles s'accumulent coté Jazz. Philadelphie revient bien dans le match (26-28) jusqu'à ce que Swift prenne sa troisième faute (4ème minute du quart temps).
Sans Swift, Philly encaisse un 8-0 et se retrouve relegués à dix longueurs. Les choses empirent lorsque Boyer provoque la troisième faute de Curry (7ème minute du QT). Il va même pousser le vice jusqu'à provoquer une troisième faute sur JR Smith également dans la dernière minute de quart temps.
Résultat à la mitemps : Philadelphie est mené 45 à 32 et les trois meilleurs joueurs de l'équipe (Smith,Curry,Swift) se retrouvent avec 3 fautes au compteur. La défense du Jazz fut sublime, seulement 32pts encaissés et un Curry totalement muselé par AK (6pts à la mitemps, 2/8 au shoots) à l'image de sa faute offensive commmise lors du premier quart temps.
Le scénario est idéal pour le Jazz, et John Stockton espère éviter un retour des Sixers du style de celui du game 6.
45-32 Jazz.

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La défense répond présent en première mitemps avec Kirilenko au sommet de son art

3ème quart temps

Les Sixers reviennent sur le terrain avec la ferme intention de refaire leur retard. Les premières minutes de la deuxième mitemps se disputent à un très haut niveau d'intensité. Les visiteurs reviennent à 9pts (52-43) à 6 minutes de la fin mais sont victimes de leur agressivité : Iguodala part sur le banc avec 4 fautes.
Utah n'arrive pas à en profiter avec un Williams en pleine forme (7pts dans ce quart temps), le small forward fait revenir son équipe à 7pts du Jazz (3rd 4:18 : 47-54) mais Brand décide de prendre les choses en main. Il provoque intelligemment une 4ème faute sur l'ancien MVP des Finals, Stro Swift, et marque 7 des 8 derniers points de son équipe dans ce troisième quart temps.
62-53 Jazz.

Image
Brand semble prêt pour la dernière ligne droite

4ème quart temps

Plus que douze minutes à jouer et le Jazz est toujours en tête avec une avance de 9pts. La défense mormonne fait du gros boulot et si Curry ou Smith ne prenne pas feu Utah a toutes les chances de conserver son avantage.
Boyer montre l'exemple en ce début de quatrième quart temps : en froid avec son shoot, Boyer décide d'attaquer la raquette et provoque deux fautes consécutivement sur Iguodala puis Curry. Iguodala prends au passage sa cinquième faute et il se retrouve handicapé jusqu'à la fin du match. Le ton est donné et le Jazz continue à appuyer là où ça fait mal, Kirilenko trouve Brand sous le panier poussant Swift a commetre une faute à son tour, sa cinquième.
En a peine plus de trois minutes, Philadelphie a déja commis 4 fautes tandis que le Jazz a repris un avantage de 13pts (8:38 66-53).
Mais les Sixers ne baissent pas les bras, avec un leader improbable : Williams encore lui qui pique le ballon à Brand sur l'action suivante et s'en va mettre un layup après un coast to coast d'anthologie. Quelques secondes plus tard Vujacic le trouve baseline et Williams convertit le panier + la faute.
Cette séquence remet les visiteurs dans la partie, et la défense de Philly commence à devenir imprenable. Vujacic augmente l'anxiété des fans mormons en plantant un trois points deux mètres derrière la ligne ! A 7 minutes de la fin l'écart n'est plus que de 5 points (66-61), le match est relancé.
Un temps mort est pris par John Stockton. Au retour sur le terrain, le play désigné par Stockton libère Boyer à midistance après deux picks consécutifs de Kirilenko et Brand. Curry fait l'erreur de faire faute sur Boyer qui convertit ses deux lancers et remet Utah dans le match.
Vujacic demande immédiatement le ballon, et, en première intention déclenche un trois points dès qu'il passe la ligne médiane. C'est raté, et Kirilenko capitalise sur cette erreur en provoquant une faute sur Vuja de l'autre coté du terrain après un switch des Sixers. 2/2 au LF, +9 pour le Jazz. Le public respire à nouveau.
Vujacic, encore lui exige le ballon et dans les mêmes conditions que sur la possession précédente il déclenche un trois points en premiière intention, cette fois ci son culot est récompensé, Philly est à 6pts à cinq minutes de la fin (70-64)
Seulement voila les Sixers ne marqueront plus pendant deux minutes, pire Vujacic sort après avoir commis sa sixième faute de façon inutile sur Brand sur une aide défensive.
Avec une équipe adverse handicapée par les fautes, Brand se régale à l'interieur. Utah prend le large, bien aidé par Philadelphie qui loupe ses 5 derniers lancers francs (!!).
Smith n'arrive pas à se défaire du marquage de Boyer, quand à Curry il reste toujours dans l'ombre défensive de Kirilenko.
Sans les exploits de son shooteur serbe, Philadelphie reste bloquer à 69pts et Utah arrache son premier titre au bout d'un match défensif de très grande classe.
SCORE FINAL : 80-69 JAZZ. CHAMPIONS OF THE WORLD !

C'est la plus mauvaise performance offensive de la part des Sixers dans ces playoffs et nul doute que la défense de Kirilenko et cie y est pour beaucoup.
Le meilleur défenseur de l'histoire montre l'exemple en maintenant Eddy Curry a un odieux 4/16 au shoots.
Le Jazz a également énormément souffert en attaque (36.9% de réussite au shoots seulement !) mais la capacité de Brand et Boyer à provoquer des fautes permit au Jazz de faire la différence :
11/15 au lf pour un total de 23pts, 14rbds et 4 block !
11/12 au lf pour Boyer (21pts,6rbds,5ast)

Brand est de très loin le joueur du match. Non seulement il termine meilleur scoreur et rebondeur de la rencontre mais en plus il maintient l'ancien MVP des Finals, Swift, à seulement 4pts, 7rbds. Une performance de très grande classe qui risque de rester dans les bouquins d'histoire dans l'Utah.
Kirilenko très peu présent en attaque, a su donner le ton en défense et c'est gràce à lui que Philadelphie fait sa pire performance des playoffs (8pts,10rbds,4stl)
Quand à Boyer il a énormément souffert dans ce match défensif (8 tirs ratés, 7 turnovers !) mais il a su répondre présent dans les moments importants de la rencontre et si Philadelphie a connu tout ses problèmes de faute c'est bien gràce à la capacité à Boyer de provoquer des fautes.

C'était écrit, Utah gagne finalement son premier titre grâce à sa défense de fer. Avec un nouveau record à la clé, dans l'ère moderne aucune équipe n'avait encaissé si peu de points dans un game 7 des Finals.
JR Smith c'est bien battu, mais il a cédé face à la défense du Jazz (seulement 14pts dans le dernier match), en face Boyer mérite complétement son titre de MVP des Finals : 25.3pts à 40.2% avec 5.3rbds et 2.1 steals.

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A.Boyer, MVP des Finals après 8 saisons dans la ligue.
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Road to the title : 40 ans d'attente...


Quarante ans : c’est le temps qu’il aura fallu attendre pour voir la franchise du Jazz remporté son premier titre NBA. De nombreux grands joueurs ont joué pour cette équipe : Malone et Stockton bien sur, mais également Mark Eaton un des meilleurs défenseurs de tout les temps, Pistol Pete ou encore Adrian Dantley. Il aura néammoins fallu attendre le Russe Andrei Kirilenko pour voir le Jazz porté vers les sommets basketballistiques.
C’est en 1974 que cette franchise fait son apparition à la Nouvelle-Orléans, le berceau du Jazz. Les débuts sont difficiles, mais l’arrivée d’un magicien de la balle orange, Pete Maravich, peut être le plus grand joueur dans l’histoire de la NCAA, permet à la franchise de survivre dans un premier temps, en remplissant les gradins.
Peu de temps après (année 1979) la franchise se trouve obligée de déménagé dans l’Utah. Le pauvre Pete Maravich est toujours très peu entouré et l’équipe est menacé fréquemment d’une nouvelle relocalisation, mais deux hommes permettent à la franchise de rester à Salt Lake City : Larry Miller un businessman mormon qui rachètera la totalité de la franchise ainsi que Frank Layden le premier grand coach qu’a connu la franchise (un maillot a été retiré en son honneur , le #1)
Le travail et la passion de ces deux personnes permettent à l’Utah de conserver son équipe NBA, et des jours meilleurs s’annoncent au niveau sportif avec l’arrivée de deux joueurs de légendes...




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Pete Maravich , #7 : la star initiale du Utah Jazz
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Road to the title : L'arrivée de deux légendes


Les années 84 et 85 voient les débuts de Karl Malone et John Stockton dans l’Utah. Ce duo n’est plus à présenté, il est composé de deux des meilleurs joueurs de l’histoire à leur poste respectifs. Un meneur au jeu de passe incroyable, un des plus grands compétiteurs de tout les temps puis un ailier fort imposant au niveau physique qui s’est révélé être un des meilleurs scoreurs de l’histoire avec notamment une propension incroyable à provoquer des fautes.
Ces deux joueurs rendront le Jazz une des équipes les plus compétitives à l’Ouest pendant une vingtaine d’années ( !!), on les remarque pour la première fois en 1988 où ils poussèrent les Los Angeles Lakers (les futurs champions) dans leur dernier retranchements. John Stockton marqua les esprits en étant de façon officieuse le MVP de la séries face à Magic Johnson (selon les dires du fameux commentateur des Lakers, Chick Hearns), il établit le record de passes dans un match de playoffs. Mais Utah se démarque aussi par la qualité de sa défense : avec le géant Mark Eaton au poste 5, Utah possède le meilleur contreur de tout les temps (5.56 contres par match en 85 !). Sous les ordres de Frank Layden, Utah s’affirme donc comme la meilleure défense de la ligue à cette époque.
Une saison plus tard le coach Layden laisse sa place à son assistant Jerry Sloan. Il faudra attendre une dizaine d’années avant de revoir le Jazz sous les spotlights. Utah reste compétitif, mais sans Eaton la défense n'est plus la même, en 97, Utah parvient toutefois à atteindre les finales NBA pour la première fois de son histoire : au final, Stockton et Malone échouent deux années de suite face à Michael Jordan et les Chicago Bulls. Neammoins, Utah est placé sur la carte du basket américain, et tout le monde considère Jerry Sloan comme l’un des plus grands coach nba.
Mais la dernière marche est toujours la plus difficile...




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Stockton et Malone : un duo inégalé
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Road to the title : Le prodige Russe

Après 1998, le déclin du Jazz s’amorce assez rapidement, les deux stars de l’équipe s’approchant dangereusement de la quarantaine. Cependant la franchise connait en 1999 ce qui est peut être à l’évenement le plus important de son histoire. Le GM de l’époque, Scott Layden (fils de Frank Layden) décide de drafter en 17ème position de la draft 2001, un jeune joueur Russe du nom d’Andrei Kirilenko. Ce joueur est relativement inconnu aux Etats-Unis à une époque où les Européens étaient encore rares en NBA. Layden avait pourtant détecté là un jeune prodige de la balle orange: professionnel dès l’age de 16 ans ( !!) avec son club du CSKA Moscou , Kirilenko possède déja à 20 ans, l’experience des gros matchs (il a joué le final four européen en 2001). Ce prospect impressione avant tout par son explosivité, et un sens de la défense peu commun.
Il faudra attendre la saison 2001-2002 pour voir l’arrivée du Russe en NBA. AK-47, le surnom qui lui est donné par les américains, fait ses gammes auprès de Stockton et Malone en tant que sixième homme. Il montre déjà une activité défensive assez exceptionnelle (1.9blk, 1.4 stl) .
Deux saisons plus tard les deux icones Stockton et Malone sont parties (Stockton prend sa retraite, Malone signe au Lakers avant de finir la saison à Dallas…je crois).

La saison 2003-2004

Tous les espoirs du Jazz reposent dorénavant sur le dos de Kirilenko. Le Russe a fini son adaptation au jeu américain et il répond à toutes les attentes : Emmené par sa défense et par le scoring du all star Matt Harpring, Utah gagne 47 matchs et se qualifie pour les playoffs. La ligue est impressionnée par le travail défensif de Kirilenko qui se retrouve nommé Defensive Player Of The Year, la première fois de l’histoire pour un Européen. A 22 ans il devient même le plus jeune joueur de l'histoire a obtenir cette distinction ! Mais ce n'est qu'un début pour ce défenseur hors du commun.

Le vrai talent de Kirilenko s’apercoit en playoffs. Avec l’aide de Jerry Sloan et de sa jeune star, Utah se hisse jusqu’au finale de conférence à la surprise de beaucoup de monde. Le Jazz domine notamment les Seattle Supersonics , 4-2 sans l’avantage du terrain. En finale de conférence par contre un soufflé leur est infligé par les Sacramento Kings de Stojakovic qui remporteront le titre facilement cette année là (4-1 en finale face à Miami après avoir sweepé le Jazz).
Utah semble en tout cas avoir trouvé un nouveau joueur d’exception avec ce jeune Kirilenko qui a 22 ans seulement ramène le Jazz en finale de conférence.


La saison 2004-2005

La saison suivante est encore plus prometteuse. Kirilenko reçoit le renfort de Marquis Daniels, un joueur du même age que lui avec qui il livrera de nombreuses batailles pendant les six années suivantes. Le Jazz gagne 58 rencontres dans la saison régulière et Kirilenko obtient sa première sélection au All Star Game et un nouveau titre de DPOY avec 2.9 steals et 3.7 blocks (soit un total de 6.6 cumulés dans ces deux catégories : un record nba qui tient toujours !!).
Avant tout Kirilenko prouve une nouvelle fois qu’il est plus que tout un joueur de playoffs : à seulement 23 ans il emmène le Jazz en finale NBA pour la troisième fois de l’histoire de la franchise !!!
Sur son chemin Utah sort une nouvelle fois les Seattle Sonics sans l’avantage du terrain avec notamment un game 7 à Seattle où Kirilenko a très clairement montré qu’il était le nouveau boss de la ligue au poste 3 : face au allstar Shawn Marion sur son parquet AK-47 termine meilleur marqueur du match avec 23 points et laisse Shawn Marion a seulement 6 points !
Arrivée en finale néammoins, l’inexpérience du Jazz s'avère couteuse une nouvelle fois face à l’autre équipe montante de la ligue : le Miami Heat du jeune prodige Dwyane Wade. Utah se fait sweepé pour la deuxième année consécutive malgré l’avalanche de blessures qui accable les roles players de Miami (Wilcox,Grant notamment ne termineront pas la série).
Malgré cette fin en queue de poisson le message est clair : Utah avec sa star russe de seulement 23 ans, son lieutenant Marquis Daniels et des jeunes joueurs comme Kendrick Perkins, Reggie Evans , possède alors l’équipe la plus prometteuse de la conférence Ouest.




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Andrei Kirilenko : The new mormon hope
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Re: Utah Jazz

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Road to the title : Erreurs stratégiques

La saison 2005-2006

Pour passer un nouveau cap le GM de la franchise, Troy, décide d’échanger certains de ses joueurs à la surprise de nombreux observateurs. Out : Kendrick Perkins et John Salmons.
Le jeune pivot de l’équipe, All NBA 3rd Teamer, avait un tant soit peu déçu lors des finales 2005 face au Heat et il se retrouve échangé au Dallas Mavericks contre la star allemande Dirk Nowitzki.
John Salmons, lui aussi jeune titulaire la saison précédente est échangé contre Rodney White un wingman avec un gros potentiel de scoreur.

Le plan suivi par le front office semble limpide : le Jazz veut améliorer sa force de frappe en attaque.
Avec le recul on peut reconnaitre que le diagnostic est correcte : avec la présence d’Andrei Kirilenko, la défense n’est pas un problème surtout quand à coté il y a également des types comme Reggie Evans et Marquis Daniels. Par contre l’attaque à montré ses limites à plusieurs reprises, notamment en finale où Utah n’a marqué que 80pts de moyenne…
Est-ce que les solutions apportées (Dirk et Rodney White) sont les bonnes ? On ne saura jamais, car la grosse erreur du staff est d’avoir perdu patience trop vite.

La saison régulière fut pourtant un succès, Utah gagne ses 17 premiers matchs ( !!) établissant le record NBA du meilleur départ (détenu auparavant par les Rockets d’Olajuwon en 94 avec 15 victoires ). La suite est moins glorieuse mais Utah terminera tout de même avec 61 victoires, premier à l’Ouest. C'est la troisième performance de l'histoire de la franchise en saison régulière.

En playoffs le premier tour est marqué par la blessure de Memeth Okur, le pivot titulaire de l’équipe pour la totalité des playoffs.
Utah arrive à se défaire des Grizzlies de Memphis ainsi que des Houston Rockets (après une série très disputée en sept matchs) mais se heurte de façon violente au Seattle Sonics qui leur inflige un sweep sans bavures.. C’est le troisième sweep en trois ans pour le Jazz, cette fois çi face à un adversaire qui lui avait pourtant réussi les deux saisons précédentes. Utah possédait l’avantage du terrain et Seattle était même privé de Marion pour les deux premiers matchs.


La saison 2006-2007

Ayant joué les finales 2005, Utah ne s’attendait pas à un tel échec surtout après le recrutement de Dirk Nowitzki et Rodney White. C’est ce qui explique sans doute le revirement dans la politique du Jazz. Sans prendre en comptele fait que le Jazz n’était pas au complet dans ces playoffs (avec l’absence du pivot de l’équipe Memeth Okur), le GM Troy craque et décide de chercher des joueurs encore plus productifs, quitte à sacrifier la jeunesse de son équipe. Son rêve : Tim Duncan.
Memeth Okur est échangé contre Ben Wallace. A la mi-saison de la saison 06/07 le GM parvient à recruter un des meilleurs meneurs de la ligue : Andre Miller qui a pour tache d’améliorer le jeu offensif de son équipe. Par contre il échoue dans le recrutement de sa cible principale :TiMVP. Alors au Rockets ce dernier est sur le départ, et Utah compte bien le recruter en proposant Dirk Nowitzki et David West deux joueurs qui pouvaient apporter à court terme tout en liberant une grosse somme à dépenser pour la free agency suivante. En vain, le rêve qui animait le GM de l’équipe tombe à l’eau , le Jazz ne pourra finalement pas aligner le cinq suivant pour aller concurrencer le Heat de Dwyane Wade : Andre Miller – Marquis Daniels – Andrei Kirilenko – Ben Wallace – Tim Duncan.
Un cinq qui aurait pratiquement excellé dans tout les compartiments du jeu (mis à part le shoot exterieur mais c'est pour faire plaisir à Jerry Sloan).
L’anecdote : le GM du Jazz a eu à l'époque, à défaut de Duncan, la possibilité de faire venir Kevin Garnett contre D.West et Dirk mais il y renonca finalement, n’ayant pas confiance dans le jeu offensif de Kevin Garnett. On peut se demander ce que serait devenu Utah si Garnett avait rejoint cette équipe aussi tôt.

Un gros « what if » d’autant plus que même sans Duncan ou Garnett, l’équipe du Jazz se révèla redoutable. A.Miller/Daniels/AK47/David West/B.Wallace avec un Nowitzki en tant que sixième homme de luxe : Cette équipe remporta 68 matchs de saison régulière et termina à égalité avec l’ogre Heat. C’est tout simplement la deuxième meilleure performance de l’histoire dans la conférence Ouest derrière les Lakers de 72… (LA termina champions cette année là)
Marquis Daniels a pris cette saison là une nouvelle dimension en attaque et il est l’un des joueurs offensifs les plus efficaces de la ligue. Quand à la défense, c’est tout simplement la meilleure saison défensive d’une équipe nba (statistiquement en tout cas la question ne se pose pas) et Kirilenko est nommé une nouvelle fois DPOY, il est accompagné de Ben Wallace et Marquis Daniels dans la .
Utah survole ses deux premiers tours dont des retrouvailles face au Sonics (éliminés 4-0) et prends rapidement un avantage 3-1 en finale de conférence face au Phoenix Suns une équipe à l’attaque explosive. Tout le monde pense déjà à l’affrontement face au Heat de Naaba.
Mais les Phoenix Suns traumatisent tout un état en remportant les trois derniers matchs de la série, dont deux sur le terrain du Jazz de façon éclatante. Le Jazz s’écroule de façon incompréhensible et regarde une nouvelle fois les finales NBA à la maison.
C’est d’autant plus cruel que la vieillesse de l’effectif rattrape le Jazz et que Dirk Nowitzki, le sixième homme de luxe fait ses valises à l'intersaisonpour…Houston qui non seulement n’aura pas donné Duncan au Jazz mais leur pique carrément ses joueurs…


La saison 2007-2008

Kirilenko entre dans sa prime en 2007-2008 (26 ans) mais l’age de ses partenaires se fait lourdement sentir. De plus Marquis Daniels ,26 ans également, a subit une opération durant l’intersaison et il est méconnaissable offensivement (son pourcentage passe de 48% à 43% …). Logiquement, Utah s'avère beaucoup moins impressionant qu’auparavant et ne termine même pas premier à l’Ouest, laissant ce privilège au Phoenix Suns toujours en pleine bourre. Le désarroi mormon est symbolisé par le recrutement de Kobe Bryant l’ancienne star nba déchue. Utah gagne tout de même 56 matchs en s'appuyant sur le meilleur défenseur du monde.
Un AK-47 qui se montre tout simplement époustouflant lors des playoffs 2008. Non seulement son impact défensif est toujours irréprochable mais il commence à dominer les matchs en attaque également : sur les deux premiers tours il tourne à plus de 20pts par matchs. Face à Sacramento puis Seattle.
Les Sonics de Seattle passent une nouvelle fois à la moulinette, malheureusement par la suite Kirilenko s’essoufle. En finale de conférence il connait énormément de problèmes face au Lakers de Pau Gasol mais parvient tout de même a qualifier son équipe pour les finales NBA ou Utah possèdera l’avantage du terrain face au surprenant Celtics de Boston.
Ce sont les deuxièmes finales NBA pour Daniels et Kirilenko qui font à 26 ans seulement aussi bien que Malone et Stockton.
Malheureusement, ils ne feront pas mieux : Boston mené par Kevin Garnett et Casey Jacobsen possède une défense de fer et un des scoreurs les plus clutchs de la ligue et il faut bien avouer que Kirilenko passe totalement à coté de sa finale. C'est en grosse partie du au coaching, Jerry Sloan ne l'utilisant que rarement face à Jacobsen durant la série. Quoiqu’il en soit Utah s’incline lourdement 4-1 et le déficit offensif du Jazz parait plus criant que jamais : seulement 67.2pts marqués en finale, la pire performance de l’histoire à ce niveau de compétition.
Les départs de Rodney White, Memeth Okur et Dirk Nowitzki lors de l'intersaison précédente paraissent absurdes à ce moment là.

La saison 2008-2009

Ce constat s’accentue la saison suivante. Kirilenko à 27 ans est toujours aussi irréprochable mais l’équipe continue à dépérir autour de lui. Utah ne termine que 7ème à l’Ouest ( !!!) et c’est uniquement du à la défense du Russe.
Jerry Sloan ne semble pu capable de faire marcher sa magie, et malgré une réaction d’orgeuil au premier tour des playoffs : sweep des Hornets sans l’avantage du terrain, Utah s’incline logiquement par la suite face à Houston, futurs champions en ne gagnant qu’un match et ne marquant que 66,4pts par rencontre ( !!).
Le constat est lourd : C’est la première fois en six saisons que le Jazz n’arrive pas à atteindre les finales de conférence de la ligue et faire ainsi partie des 4 meilleures équipes. La faute à une attaque totalement pathétique : Andrei Kirilenko qu’on commence déjà à considéré comme le meilleur défenseur de l’histoire est en train de gacher totalement sa prime…
Une page doit donc être tournée.






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Marquis Daniels : un joueur hyper complet
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Re: Utah Jazz

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Road to the title : Le second souffle

La saison 2009-2010

A l'aube de la saison 09/10, un constat est fait : L’équipe du Jazz est trop vieille et l’attaque beaucoup trop limitée. Quatre ans après les finales 2005 le diagnostic de l’époque est toujours valable : le staff n’a toujours pas réussi à entourer Kirilenko d’une attaque digne de ce nom.
L’intersaison 2009 est marquée par le départ à la retraite de Jerry Sloan. Son travail au niveau de la défense est toujours aussi efficace, mais sa philosophie offensive ne passe plus dans une ligue où les shooteurs deviennent de plus en plus importants.
Le nouveau coach est issu du cru : il s’agit de John Stockton, l'hall of famer qui n'est plus à présenter. Le front office compte sur son intelligence de jeu exceptionelle pour redonner vie à l'attaque du Jazz. A coté de ça, de nombreux shooteurs sont recrutés : Cliff Erikson, Dajuan Wagner, Kyle Korver, Adam Morrison,…
Quand au secteur interieur, un des plus indigeants offensivement il est complètement chamboulé : Ben Wallace et David West font leur départ et laissent leur place à des joueurs un peu plus agressifs en attaque : Kenyon Martin et Alex Johnson le rookie de l’équipe.
Ces mouvements ont un impact positif, Marquis Daniels revit offensivement entouré de tout ses shooteurs (il passe de 43% à 50% au shoots), et au final le Jazz arrive à terminer troisième de la conférence. Après avoir sweepé les Nuggets de Brand,Nene et Diogu au premier tour, Utah retrouve les Seattle Supersonics :
Utah inscrit 122pts dans le premier match prouvant que l’équipe est sur la bonne voie en attaque. Neammoins par la suite l’impact physique des jeunes Sonics s’avère trop dur à supporter : Utah s’incline 4-2 face au futur finalistes.

Cette saison marque néammoins un nouveau départ pour le Jazz qui commence vraiment à réaliser qu’en entourant AK de joueurs offensifs qui se respectent Utah pourrait à nouveau lutter avec les meilleurs. Andrei Kirilenko et Marquis Daniels approchent de la trentaine et le temps est compté.


La saison 20010-2011

C’est dans cet optique que le pivot lituanien Zydrunas Ilgauskas est recruté à l’été 2010.Ne s'arretant pas là le GM du Jazz continue son travail en coulisses et parvint à faire venir deux renforts expérimentés auprès de Kirilenko et Daniels. Un objectif qu’il remplira par l'intermédiaire de deux des trades parmi les plus réussis de la saison (ce qui lui vaudra d’être nommé GM de l’année) : Elton Brand, ancien allstar de 30 ans arrive dans l’Utah en échange du vieux meneur Andre Miller et un tour de draft. Et surtout, à la trade-deadline, l’ancien double MVP Kevin Garnett est recupéré en échange de Donyell Marshall, Brandon Hunter et un tour de draft.
Grâce à ces deux recrutements, Utah réalise une deuxième partie de saison sublime ( 87 % de victoires sur les 30 derniers matchs !!) et obtient la première place à l’Ouest sur le fil devant les Rockets du double MVP , Bedard.

En playoffs Andrei Kirilenko, qui possède dorénavant un supporting cast digne de ce nom, peut se concentrer à nouveau sur la défense. Les résultats ne se font pas attendre : il musèle Luol Deng au premier tour (15.9pts, 33.9%) , martyrise Jason Richardson au deuxième tour (17pts, 29%), et contrôle le meilleur joueur de la ligue, Bedard, en finale de conférence (22.7pts, 46,5%). Un niveau de défense époustouflant qui montre une nouvelle fois pourquoi Kirilenko est le meilleur défenseur de l'histoire.
Utah atteint donc les finales NBA qui les voit affronter les champions en titre, les Charlotte Bobcats. Il est indéniable que cette équipe du Jazz est cette fois-ci bien plus menacante que lors des deux dernières finales de Kirilenko et Daniels. Malheureusement Charlotte s'avère encore plus fort de plus le Jazz est loin d'être aidé par le sort : Marquis Daniels loupe le premier match de la série, et Kirilenko loupe le dernier match de la série. Utah s’incline 4-2 mais à bien bousculé Charlotte menant de plus de 15 points à plusieurs reprises sur le terrain adverse.

Utah est de retour au top de la conférence Ouest comme en 97,98,05 et 08 mais la dernière marche parait toujours aussi impossible à gravir.




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Kevin Garnett : Seulement deux saisons dans l'Utah...mais quelles saisons !
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Re: Utah Jazz

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Road to the title : La dernière pièce, la dernière marche

La saison 20011-2012


Le cru 2010-2011 fût le plus complet aligné dans l’histoire de la franchise, plus encore que l’équipe qui a gagné 68 matchs lors de la saison 06-07 lorsque Daniels était au top offensivement. Défensivement c’est évidemment le summum de la solidité mais offensivement aussi c’est plutôt performant : tout le monde peut contribuer à l’attaque, que ce soit Garnett,Brand,Daniels ou AK.
Kirilenko en est conscient et il resigne logiquement à l'intersaison pour un montant historique : 142 M$ sur 6 ans. C'est dans l'Utah qu'il terminera sa carrière.

Neammoins, si forte soit elle, l'équipe de Kirilenko n'a pas le niveau d'un champion : en finale elle a explosée offensivement face à la défense des Bobcats.
C’est d’autant plus inquiétant que l’équipe doit se résigner à laisser partir Zydrunas Ilgauskas, handicapé par des problèmes à la cheville.
Pour pouvoir concurrencer les Bobcats, Hawks ou Sonics qui viennent de recuperer le nouveau monstre de la ligue , CP3, Utah doit continuer à améliorer son jeu offensif et réussir à attirer un vrai go-to-guy.
Pour le front office, seule la free agency peut sauver le Jazz dans cette quête. Utah avait bien essayer de faire venir un joueur comme Stoudamire via trade mais il était clair que le Jazz n’avait rien à proposer. Seul un attaquant de talent signé via une MLE peut donc subvenir aux besoin du Jazz : cet attaquant est Rashard Mccants des Lakers. Approché par le GM, il a reconnu être interressé par la perspective de jouer sous les ordres de Stockton aux cotés de Kirilenko,Brand,Garnett et Marquis Daniels. Mais à la grande décéption du staff mormon, il prend finalement la direction du Texas et rejoint les Spurs.
Le GM pense sincèrement avoir raté sa dernière chance tout comme ce fut le cas lors l’échec des négociations pour Tim Duncan il y a plusieurs saisons.

Décidant de jouer le tout pour le tout, il se décide à mettre Marquis Daniels sur le marché des transferts et trouve une piste en la personne d’Andy Boyer, le bouffeur de ballon des Toronto Raptors. Alex Johnson + Marquis Daniels contre Andy Boyer, l'affaire est rapidement bouclée.
Le front office offre ainsi une dernière chance de jouer le titre NBA, à lui d'en faire le meilleur usage.
La suite est connue, le trade est une réussite complète, Boyer termine meilleur scoreur de la ligue et le tandem Boyer/Kirilenko emporte le Jazz vers sa sixième finale NBA (la quatrième fois pour Kirilenko).

Boyer s’occupe de l’attaque (26.7pts par match), Kirilenko se charge de la défense : la recette est un succès. Le début des playoffs est pourtant poussif, Utah souffre pour se débarrasser des Kings au premier tour (4-2). Heureusement les choses s'arrangent par la suite. Utah ne possède pas l'avantage du terrain dans les deux tours suivant face à Seattle et Dallas, mais ça n'empêche pas le Jazz de surclasser totalement ces deux équipes. Après avoir flirté avec la victoire lors des game 1 et 2 à Seattle, le déclic se produit pour le Jazz qui, replaçant Garnett en sixième homme, enchaine d'un coup 8 victoires consécutives ! Les Sonics passent à la moulinette et s'inclinent même de 25pts lors du dernier match de la série ! La leçon est encore plus sévère pour Dallas qui se fait sweeper et perd de 34 points lors du dernier match ! Une véritable déculotée ! Avec cette domination sans partage sur la conférence Ouest, Utah devient la première équipe de la conférence à faire le repeat depuis les Lakers du Shaq.

Pour sa deuxième finale consécutive, le Jazz arrive donc en pleine forme mais les 76ers s'avèrent être un adversaire d'un autre acabit : cette finale sera l'une des plus serrées dans l'histoire de la nba.
Utah parvient tout de même à remporter ses deux premiers matchs à domicile et part à Philadelphie avec 10 victoires de rang (record de la franchise en playoffs !). Sur le terrain des Sixers, le Jazz voit sa série s'arreter et s'incline même à deux reprises avant de trouver la formule au game 5 gràce à une superbe performance défensive de la part de Kirilenko qui musèle Eddy Curry.
Philadelphie prolonge le suspens en arrachant un game 7 provoquant une perte de balle d'Andy Boyer capitale dans les derniers instants du game 6.
Le titre se joua donc sur un game 7, pour la première fois depuis 1994. Sur ce match le caractère de champion du Jazz se manifesta on ne peut plus clairement : Philadelphie réalise sa pire performance offensive des playoffs avec seulement 69 points inscrits. Utah s'envole donc vers son premier titre et prouve au passage que si l'équipe a beaucoup progressé en attaque , elle reste avant tout une exceptionelle défense. "Chassez le naturel, il revient au galop", c'est tout un symbole que le Jazz remporte son premier titre en réalisant cette performance défensive de premier plan.

Après 3 échecs douloureux en finale, Kirilenko peut enfin soulever le Larry O'brien Trophy devant son public : la dernière marche est franchie et le Delta Center peut enfin laisser exploser sa joie.
Andy Boyer, la dernière pièce du puzzle est logiquement nommé MVP des finales pour avoir marqué 25.3pts par matchs.
40 ans, l'attente fut longue, mais ce Jazz là , est maintenant éternel. En espérant que pour le deuxième titre, la route sera un peu moins fastidieuse...




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Andy Boyer : Veni,Vidi,Vici. All Star, Meilleur Scoreur, MVP des Finals pour sa première saison
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Re: Utah Jazz

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Mark Eaton - Jazz insider pour le Salt Lake Tribune


- New Look ! -

Pour fêter son nouveau statut de champion NBA, la première page de ce topic a été totalement relooké afin de contenir toutes les informations possibles et imaginables sur l'une des meilleures franchise de la conférence Ouest depuis trente ans maintenant.

On y retrouve notamment :
- La liste des maillots retirés par la franchise
- Tout les records de la franchise, records individuels ou collectifs
- Toutes les récompenses individuelles gagnés par les joueurs du Utah Jazz
- Les playoffs : records et résultats par adversaires
- Les leaders statistiques de la franchise
- Le roster champion en 2012



- 2013/2014 : Un départ moyen -

Le champion en titre ouvre normalement sa saison à domicile avec la remise des bagues, mais les aléas du calendrier ont forcé le Jazz a commencé sa saison à l'exterieur, sur le parquet des Golden State Warriors.
Boyer, Kirilenko et Brand faisaient leur grand début cette saison après n'avoir pas eu une seule minute de temps de jeu durant la présaison. Le départ fut un peu compliqué pour le Big Three, même si celui ci totalise tout de même 53 des 84 points de l'équipe.
En fait le duo Boyer/Kirilenko a subit la loi instauré par Golden et Raftery. Ces deux joueurs là totalisent 48 points à eux deux, Raftery montrant au passage une nouvelle fois qu'il est la bête noire du Jazz.
C'est donc tout logiquement que le Jazz s'incline pour son match d'ouverture 89 à 84 en faveur des Warriors.
Ce ne sera pas facile d'aller à Oakland cette saison, néammoins les carences du Jazz sont apparues au grand jour dès le premier match. Un banc inexistant et surtout une défense bien moins bonne que l'an passé avec l'absence de Garnett .
Ca risque d'être incroyablement difficile de rivaliser avec les Sonics, Mavericks, Warriors et Hornets dans ces conditions.


- La remise des bagues -

Utah retrouvait le confort de l'Energy Solutions Arena pour le deuxième match de la saison, un match où les joueurs champions l'an passé ont tous reçu leur médaille : ils étaient 7 dans ce cas là : Evelio Kwan, Dakota Hardin, Andy Boyer, Keven Nichols, Antonio Daniels, Elton Brand et Andrei Kirilenko.
A cela s'ajoutait un huitième larron, Kevin Garnett, venu exprès pour recevoir la deuxième bague de sa carrière.

Dans ces conditions particulières, il était dur de venir chercher le Jazz sur son parquet. Minnessota, qui avait en plus jouer la veille, du s'incliner, en prenant un retard de huit points dès la fin de la première mitemps.
Un match tranquille donc, d'autant plus que le corps arbitral était totalement acquis à l'équipe mormonne (13 fautes pour Utah, 28 pour les Wolves).
Boyer montra qu'il faudra compter sur lui dans la lutte pour le titre de meilleur scoreur avec 28pts, quand à Kirilenko il livra un match très efficace dans ce style qui lui est propre : 16pts,14rbds,7ast,3blk et 2 stl !
Il prouve avec cette rencontre qu'il reste bel et bien le meilleur small forward de la ligue.

Le match suivant fut une formalité (81-61) face à une équipe de Phoenix dont l'attaque est encore loin d'être rodée.


- Le back to back est-il possible ? -

L'équipe du Jazz a vieilli, c'est un fait. Le départ de Garnett n'a pas été comblé du à la situation financière absolument catastrophique de l'équipe. C'est d'autant plus grave que John Salmons et Cliff Erikson ont également quitté le navire même si ces pertes furent moins médiatiser.
Conclusion : L'équipe d'Utah n'a plus les armes pour lutter avec les meilleures équipes de la ligue, mais elle a tout ce qu'il faut pour pouvoir se qualifier pour les playoffs pour une 30ème fois de suite ! Il ne faut pas que cette série se termine.
Le banc est très faible, mais la doublette Boyer/Kirilenko peut toujours faire des dégats. On va donc mettre tout en oeuvre pour rester dans les 8 premières à l'Ouest cette saison quitte à handicaper notre future (au point où on en est...)
"They must find it difficult... those that take authority as truth, instead of truth as the authority"

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Re: Utah Jazz

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Mark Eaton - Jazz insider pour le Salt Lake Tribune


- Jeff Foster arrive dans l'Utah -

Un trade incluant quatre joueurs a été conclus par le Jazz avec les Chicago Bulls mardi soir.
Kedrick Brown, Karl Beck, arrivés cet été, quittent l'Utah . Ils sont accompagnés par Dakota Hardin.
Présent dans le roster champion l'an passé, Dakota Hardin avait un rôle à jouer cette saison en sortie de banc. Malheureusement il a montré peu de progression par rapport à l'an passé, et se trouve donc amené à poursuivre sa carrière dans une autre franchise.

Place à l'expérience avec l'arrivée de Jeff Foster. Ce pivot qui s'est fait un nom au sein des Phoenix Suns de Stoudemire apportera toute sa gnac au rebonds un secteur où l'équipe souffre beaucoup depuis le départ de Ben Wallace.
Foster va prendre la place de Keven Nichols dans la rotation, et son vécu sera une plus value non négligeable au poste 5.



- Une équipe de battants -

Le plus important est que Jeff Foster correspond parfaitement au types de joueurs que l'on recherche pour entourer Andy Boyer, Kirilenko et Elton Brand.
Vu notre situation salariale, on ne peut signer des joueurs "high profile". On a été obligé de signer des joueurs au salaire minimum. Dans ces conditions le Jazz a recherché des joueurs n'hésitant pas à se sacrifier pour l'équipe et qui respectent leur rôle sur le terrain. Foster correspond exactement à ce profil totu comme Gage Centre, Luther Head, et la bonne surprise Udonis Haslem.

Avec ces no names, cette équipe rappelle beaucoup l'équipe 2007-2008 qui était allé en finale malgré plusieurs joueurs en préretraite comme Reggie Miller, Tom Gugliotta ou Dikembe Mutombo.
Ca reste à ce jour la saison la plus excitante, la plus surprenante de la franchie : quel plaisir de voir Gugliotta sortir un double double monstrueux en demi finale de conférence par exemple.

Tout comme en 2008, Utah ne possède pas l'équipe la plus talentueuse de la ligue. Par contre niveau envie et cohésion, la franchise pourra compter sur le coaching de John Stockton pour tirer tout ce groupe dans le bon sens. Plus que tout, cet effectif a l'expérience des gros matchs : avec 33 ans de moyenne d'age, ce cinq majeur pourrait d'ailleurs être le plus vieux de l'histoire. Il se murmure en plus que la franchise négocie pour ressortir un quadragénaire de la retraite, une signature pourrait même être annoncé d'ici la fin de la semaine.

Curieusement , malgré la perte de Garnett, l'équipe alignée actuellement est dores et déja meilleure offensivement que l'an passé. L'absence de Garnett se fait avant tout ressentir dans le secteur défensif.
La défense, c'est l'identité du Jazz, on peut s'attendre donc à ce que le GM fasse un autre trade pour la faire progresser.
Foster devrait apporter son aide dans ce secteur, ce ne sera pas cependant pas suffisant pour redonner au Jazz son titre de meilleur défense de la ligue. Un nouveau trade ne serait pas surprenant dans ces conditions, Utah peut encore échanger la retired exception de 6,5M$ obtenue après la retraite de Kevin Garnett.
Jazz fans, Stay Tuned.
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Re: BTS CHAMPIONS - Utah Jazz

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Mark Eaton - Jazz insider pour le Salt Lake Tribune


- Rebondissement ! -

La nouvelle recrue, Jeff Foster, n'a pas mis longtemps avant de trouver ses repères au sein de sa nouvelle équipe. Propulsé pivot titulaire dès son arrivée il gobe 13 rebonds pour son premier match.
En 9 matchs, il tournera finalement à 11.8 rebonds par matchs en 36 minutes.
On est extrement content de ce rendement d'autant plus qu'à coté de ça, Mr. Rebound, est très sobre (51% au shoots, moins de 0.5 turnovers par matchs). On en attendant pas autant de ce joueur, et si il pouvait continuer sur cette lancée ce serait absolument parfait. Foster se permet même un double double face au baby monster Gage : 12pts,16rbds.
On avait pourtant peur que son intégration se passe mal dans l'effectif étant donné que le bonhomme avait refusé plusieurs fois de signer pour nous lors des deux dernières free agency.
C'est tout le contraire, Foster est très heureux d'avoir rejoint le Jazz.

En plus de cela, sa seule présence semble décupler l'envie de ses partenaires au rebonds. Kirilenko (9rbds) et Brand (9.7rbds) ne sont pas loin des dix rebonds également.
Vu l'efficacité de la front line il est guère étonnant de nous voir dominer largement nos adversaires au rebonds sur cette vague : 51 rebonds à 44.

Néanmoins, le piètre bilan (5 victoires,4défaites) montre qu'être fort au rebonds ne suffit pas. On peut donc supposer que les critiques avaient raison : Jeff Foster ne peut pas régler tout les problèmes du Jazz à lui tout seul.
Surtout si les blessures s'en mêlent...


- Trop vieux -

A peine un mois après le début de la compétition, les problèmes de blessure commencent à arriver. L'an passé, le Jazz avait été handicapé par une blessure longue durée d'Elton Brand, cette année c'est notre franchise player qui semble diminué.
Kirilenko a déja loupé deux rencontres, et il se blesse de nouveau sur le dernier match en date : son indisponibilité est pour l'instant évalué à une dizaine de jours.
Andy Boyer a également certains problèmes, il a déja loupé un match, et s'est lui aussi blessé lors de la dernière rencontre face à son ancienne équipe (Toronto).
Pourtant, à 30 ans, il est le joueur le plus jeune dans notre cinq majeur. Effectivement on aligne cette saison peut être le plus vieux cinq majeur de l'histoire :
Daniels (37 ans), Boyer (30), Kirilenko (31), Brand (33) et Foster (35) donne au Jazz un cinq majeur avec une moyenne d'age de 33.2 ans !
Espérons que ces joueurs ne seront pas épuisés pour les playoffs, mais leur professionalisme n'a jamais été mis en doute jusqu'ici. D'ailleurs Boyer a pour l'instant sa meilleure moyenne en scoring, et Daniels sa meilleure moyenne au niveau des passes.



- Une équipe qui s'accroche -

Malgré ces problèmes de blessures, le Jazz a réalisé quelques belles perfs. Si on occulte les roustes pris face à Sacramento (quelle raquette impressionante) et les Clippers (les Williams brothers ont fait un MASSACRE), Utah a livré des matchs prometteurs.
Par exemple, avant de se prendre une branlée à domicile face au Clipps, l'équipe est allé les battre sur leur propre terrain (79-75) en les surdominant au rebonds (58 à 42) en dépit de la présence du meilleur rebondeur de la ligue en face (Okafor).
On a également pris notre revanche sur les Kings , à domicile, deux jours après avoir bu la tasse sur leur parquet. Boozer a été énormissimme (27pts,12rbds) mais pas plus que Boyer (37pts) ou Kirilenko (24pts,10rbds,5blk et un Bargnani à 5pts).
J'ai également bien aimé la performance de l'équipe sur le parquet de Seattle. Privé de son meilleur joueur pendant toute la seconde mitemps, Utah a failli vaincre chez lui le grandissime favori pour le titre. Boyer montre d'ailleurs qu'il est très à l'aise face à cette équipe.
Le match d'après on l'emporte à Denver sans Kirilenko avec 36pts de la part de Boyer.

Neammoins aucun match ne fut plus impressionant que celui à domicile face au Celtics : dans un match très serré pendant les trois premiers quart temps, Boyer efface son record en carrière en inscrivant la bagatelle de 50 points !
Effacer la barre des 50 points n'avait pas été effectué depuis plusieurs années, Boyer prouve donc encore une fois qu'il est bien le meilleur scoreur de la ligue à l'heure actuelle.


- Second Unit Blues-

Si Boyer est capable de jouer aussi bien lors des prochains playoffs, Utah a une chance de conserver son titre.
Neammoins pour avoir une chance face à des équipes comme Seattle, Chicago, Washington, Golden State, il faut que la second unit soit légèrement plus productive.
Le staff comptait beaucoup sur Luther Head en début de saison. Ce joueur s'est taillé une belle réputation de shooteur depuis le début de sa carrière, et on était extremement content de l'avoir obtenu dans la FA malgré un contrat minimum. Il a toujours un super adjusted FG% et c'était le joueur idéal pour être le scoreur principal dans notre second unit.
Seulement voila, plusieurs sources ont parlé d'un certain mécontentement de la part de Head qui ne s'entendrait pas trop avec certains de ses coéquipiers. Avec un adj FG% de 53.5% Head était toujours l'an dernier l'un des 10 SG les plus efficaces de la ligue, mais cette saison ce chiffre n'atteint que 45.9%.
Clairement l'alchimie n'est pas là, et Luther Head pourrait d'un jour ou l'autre exiger un transfert.
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Re: BTS CHAMPIONS - Utah Jazz

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Mark Eaton - Jazz insider pour le Salt Lake Tribune


- La crise à Salt Lake City ? -

Un bilan négatif (12 victoire, 14 défaites) après deux mois de compétition, c'est la pire performance du Jazz depuis quasiment vingt ans. Un tiers de la saison a été joué, et le champion en titre n'arrive toujours pas à décollé.
Certes, les blessures n'ont pas épargné cet effectif (Kirilenko et Boyer en tête) néammoins plus la saison avance, plus il semble évident que sans Kevin Garnett, le Jazz a à peine le niveau des playoffs.
Si le Jazz veut avoir une petite chance de défendre son titre il va falloir réagir très rapidement. Quoiqu'il en soit, à l'heure actuelle le Jazz semble suivre le schéma des Charlotte Bobcats, qui après avoir gagné le titre 2011 n'ont gagné que 33 matchs la saison suivante.

- Un champion indigne -


L'exemple des Bobcats en 2012 est un peu l'exception à la règle, auparavant la plupart des champions en titre ont défendu leur titre dignement même si ce ne fut pas toujours couronné de succès.
On pensera tout d'abord au Heat qui refusèrent de rendre leur titre(s) en 2006 et 2007 tout en écrasant les saisons régulières (68 w?ins en 2006 et 2007). Même après le départ du fameux coach Naaba (2008), Miami gagna 51 matchs.
Le champion suivant, les Boston Celtics, gagna 50 matchs après avoir remporté le titre.
Par la suite ce furent au tour de Houston de défendre son titre : les Rockets remportèrent 54 matchs de saison régulière.

Pour l'instant on peut vraiment pas dire que le Jazz s'accroche à son titre avec autant d'amour que ses illustres prédecesseurs, la barre des 50 victoires parait aujourd'hui bien loin. Neammoins au vu de ses derniers mouvements, le front office refuse manifestement la perspective de reconstruction pour le moment.

- Utah compte toujours sur les vétérans -

Ce dernier mois, après avoir déja fait venir Jeff Foster (35 ans), le Jazz a recruté Luke Walton (32 ans, free agent), Bruce Bowen (41 ans !, free agent) et enfin Jerome Williams (39 ans, ex-Phoenix). Pour faire venir ce dernier, Utah s'est même séparé de Keven Nichols, titulaire l'an passé dans l'équipe championne à 27 ans.
Un gros pari à court terme donc, montrant si besoin est, que Utah est bien decidé à faire le maximum pour défendre son titre.
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