BASKETIME

Rabat-joie.

Laisse-moi un peu savourer mes maigres victoires ! Non mais j'avoue que si je me qualifie en PO, tu es l'équipe que je voudrais éviter en premier lieu à la vue des bilans en saison rég. :

- Vs UTAH : 1-3 dont une défaite de 51 points et un victoire de 2 petits points ;
- Vs MAVERICKS : 1-2 : Quatrième match lors de la dernière vague... peut-être un avant goût de Playoffs...
- Vs SONICS : 2-2 même si DNA et PoPaul cartonnent toujours face à moi ;
- Vs SPURS : 3-1.

Dans ton avant-dernier point sur ta saison tu disais que tous tes adversaires potentiels te semblaient aussi dangereux les uns que les autres, et bien moi je pense que tu as tout intérêt à m'affronter et moi à t'éviter .

Mark Eaton - Jazz insider pour le Salt Lake Tribune


- Playoffs 2012 : Ce sera Sacramento ! -

La saison régulière a donné son verdict, Utah affrontera les Sacramento Kings en playoffs. Les deux franchises commencent à avoir un petit historique en playoffs. Comment oublier par exemple que c'est face à ces mêmes Kings qu'on a vu pour la dernière fois le duo Stockton-Malone en action (1-4 , playoffs 2003) ?
Dans l'Utah personne n'a oublier le sweep retentissant encaissé un an plus tard en finale de conférence avec un Kirilenko impuissant face à Stojakovic et sa clique qui finiront champions cette année là.

Dernière confrontation entre les deux équipes, en saison 5, au premier tour. C'est la dernière fois qu'on a vu les Kings en playoffs. Les jazz ont obtenu à l'époque leur revanche en sweepant les restes de l'effectif champion en 2004 (Bibby,Bobby Jackson, Brad Miller , Nesterovic,Christie,...)

Les Kings sont de retour en postseason et on va donc avoir droit à une belle en quelque sorte. A noter que les deux dernières fois, le vainqueur est allé au moins en finale.
Donc pas question de se faire des cadeaux.

Les deux effectifs ont bien changé depuis la dernière confrontation.
Coté Utah, seul Andrei Kirilenko est encore présent, coté Kings, Bibby est le seul vestige :
Bibby ne joue plus beaucoup pour les Kings, par contre Kirilenko est encore et toujours au coeur des débats pour le Jazz.
Lors de la dernière rencontre entre les deux équipes il livra l'une de ses meilleures séries (20.5pts par matchs à 54% et des Kings maintenus à 64.5pts par matchs). Cette année ça risque d'être beaucoup plus compliqué pour lui.
Car Sacramento est bien plus solide maintenant qu'ils ne l'étaient en 2008 où ils étaient clairement en fin de cycle.
Boozer a donné une nouvelle dimension à cette équipe de Sacramento qui possède dorénavant un des secteurs interieurs les plus solides de la ligue.

Utah va donc devoir livrer bataille au rebonds , son point faible, et compter sur l'efficacité de son scoreur Andy Boyer qui aura fort à faire face à Cedric Romain.
On sait que Kirilenko va répondre présent, tout comme Garnett. Tout les regards seront tournés vers Boyer qui disputera seulement ses deuxièmes playoffs. En finissant meilleur scoreur de la saison régulière Boyer va être très attendu, et avec Cedric Romain il a un sacré client à passer. Candidat au all nba defensive teams (3.5stls par matchs !). Le duel Russie-Italie sera également très attendu entre AK et Bargnani.

Sur le papier le Jazz est favori et pourtant les deux équipes ont partagés leur confrontation en saison régulière chacune des équipes s'imposant à domicile. Alors les débats devraient être assez relevés.

- Une saison régulière décevante -

Avant d'attaquer les playoffs, un bref retour sur la saison régulière s'impose. En finissant la dernière saison régulière en trombe (30 victoires après le all star game) Utah pensait s'appuyer sur une ossature pour obtenir une nouvelle fois la tête de la conférence Ouest. La blessure d'Elton Brand a un peu bouleverser ce programme en début de saison.
Malgré cela Utah avait la tête de la division Midwest à la misaison, mais une deuxième partie de saison moyenne place le Jazz seulement troisième à l'ouest. L'équipe n'a pu réediter sa deuxième partie de l'an passé et a accumulé des défaites vraiments décevantes , notamment à domicile.
En dépit de l'apport du super scoreur Boyer, Utah n'impressione pas vraiment. Esperons que ce constat soit démenti dans ces playoffs et que le Jazz devienne plus régulier.

Mark Eaton - Jazz insider pour le Salt Lake Tribune


- Game 1 : Sacramento @ Utah 86- 96



Kevin Garnett est infatigable !! Opposé à l'un des meilleurs power forwards de la ligue en la personne de Carlos Boozer, il livre un de ses meilleurs matchs cette saison avec 21pts,14rbds,3ast et 3 contres et domine ainsi Boozer dans chacune de ces catégories (15pts,13rbds,0ast,4to,2contres).
C'est en s'appuyant sur la performance de l'ancien double MVP de la ligue que Utah emporte cette première rencontre.
En revenant à 4 points à 2 minutes de la fin, les Kings avaient pourtant l'occasion de faire un joli hold up, mais aucun joueurs de Sacramento n'a réussi à prendre l'avantage en attaque dans le money time.

Mais bon ce premier match montre que ça va défendre dur dans cette série. Il n'y a qu'à voir le nombre de fautes commises : 45 en tout (!) , 22 pour Sacramento, 23 pour Utah.
A ce petit jeu là Utah pensait avoir l'avantage étant donné que Utah est la deuxième meilleur équipe au lancers francs cette saison (80.6%) derrière Seattle . Malheureusement les Kings sont eux mêmes troisième (78.9%).
Sur ce match le Jazz s'est quand même montré plus adroit : 28/34 vs 23/30.
On va voir ce que ca va donner durant le reste de la série.

A part ça Boyer (27pts,7rbds) et Kirilenko (18pts,10rbds,3blk) sont bien rentré dans leur playoffs même si on attend une meilleure défense de Kirilenko face à Bargnani pour la suite.

Mark Eaton - Jazz insider pour le Salt Lake Tribune



- Game 2 : Sacramento @ Utah 71-82

Dans cette deuxième rencontre, le Jazz a eu le contrôle pendalt la majeure partie de la rencontre. Cela est principalement due à la grosse performance effectuée par Andy Boyer qui termine avec 32 points , effacant au passage son record personnel en playoffs.
Pourtant ça ne parraissait pas gagné d'avance. Le héros du game 1, KG, était totalement perdu sur cette deuxième rencontre. Seulement 19 minutes à cause du foul trouble pour une production se limitant à 4pts et 6 rebonds.
Sans notre rebondeur attitré c'est Elton Brand qui s'occupe de controler la raquete avec 15 prises. Par contre au scoring il est toujours à la rue (8pts, 4/14)... A vrai dire, sur cette rencontre Andy Boyer se trouve vraiment tout seul en attaque, seul Antonio Daniels lui apporte de l'aide et encore il a fallu attendre le quatrième quart temps pour voir cela.
Sur cette rencontre on l'aura compris les Kings ont perdu contre Andy Boyer.


- Game 3 : Utah @ Sacramento 70-77

L'attaque du Jazz avait paru bien fébrile dans le game 2, arrivé dans la capitale californienne, elle implose complètement.
Seulement 70pts inscrits , 33% de réussites au shoots, autant de turnovers que de passes décisives. Chapeau bas à la défense des Kings. Mais tout de même on doit avouer qu'on leur a bien rendu service également. En prenant 24 shoots à trois points le Jazz n'a pas fait preuve de beaucoup de sérénité en attaque.
On pensait que le recrutement d'un joueur du calibre de Boyer allait asseoir notre attaque mais la fébrilité du jeu offensif mormon est toujours là. Boyer est irréprochable de son coté avec 23 pts. Kirilenko a fait sa part du boulot également (19pts) , mais derrière c'est le vide. Garnett et Brand subissent la pression défensive de Boozer et Taylor , l'un des meilleurs duo intérieurs de la ligue en défense, et ne marquent que 10pts à eux deux !
Sur ce match on a du mal à croire que le jazz est plus fort que lors des années précédentes. La défense de fer, marque de fabrique de la franchise depuis 10 ans, est toujours là, mais l'attaque parait toujours aussi moyenne. Le Jazz ne gagnera jamais le titre en jouant de cette façon.
Malgré tout à quatre minutes de la fin , le Jazz avait encore le match en main, mais un certain Rusty Chris a mis fin au espoirs mormons dans le money time en scorant deux fois et en arrachant deux fois également le ballon des mains d'un Elton Brand aux paquerrettes dans les derniers instants.
Rusty Chris est sans doute l'homme de la partie bien que Cedric Romain et Speedy Claxton mérite également d'être cités : 15pts, 12rbds, 5stl pour Romain dans un match très défensif ; 18pts , 8ast pour Claxton.
Claxton est peut être la clé de cette série d'ailleurs.Lors des deux premières rencontres il fut perturbé par le foul trouble. A domicile, il est moins accablé par les arbitres et livre une très belle rencontre. Il sera à suivre de très près pour le reste de la série.

Mark Eaton - Jazz insider pour le Salt Lake Tribune



- Game 4 : Utah @ Sacramento : 70-69

Au bout de quelques minutes après le début de la rencontre, Kirilenko et Antonio Daniels se trouvent tout les deux sur le banc avec deux fautes. Cela n'empeche pas le Jazz de livrer probablement son meilleur quart temps dans ces playoff (22-11) : dans le sillage d'un Boyer endiablé (13pts) ils prennent un avantage conséquent.
Un avantage qui sera conservé jusqu'au quatrième quart temps où les Kings reprennent la tête à 5 minutes de la fin , gràce notamment à une défense étouffante qui n'a encaissé que 29 pts (!!) en seconde période.
Utah parvient à récuperer un avantage de quatre points (70-66), gràce notamment à un trois points sorti d'ailleurs de la part d'AK, mais le jazz ne marque plus de points dans les trois dernières minutes de jeu !!
Heureusement la défense mormonne tient la route et à part trois points concédés à Bargagni elle ne flanche pas.
Rusty Chris, héros du game 3, a quand même une nouvelle fois l'occasion de donner la victoire à son équipe mais son shoot fut un peu trop court.
En s'imposant à l'exterieur, Utah pense avoir fait le plus dur. Il ne reste plus qu'à tenir son rang à domicile pour obtenir un ticket pour le deuxième tour.

- Game 5 : Sacramento @ Utah : 95-93

La physionomie de ce match 5 est bien différente de celle du game 4. Dès le premier quart temps on voit que les défenses des deux équipes ont décidé de prendre congé. Tant Sacramento et Utah font preuve d'une grande réussite au shoots mais dans ce duel de pistoleros c'est le Jazz qui s'en sort le mieux au bout de douze minutes (26-24) : peut être que l'attaque mormonne a enfin trouvé la mire ?
Je ne crois pas non, le deuxième quart temps donne lieu à une véritable leçon orchestrée par Sacramento, Utah se trouve humilié sur son propre parquet et part à la pause avec un déficit de 11pts sous les regards d'une foule complètement assomée.
La réaction est immédiate au retour des vestiaires. Le match se muscle mais Utah est bien décidé a revenir dans la partie. Erikson et Boyer propulsent leur équipe en attaque tandis que Garnett et Kirilenko s'occupe des rebonds. Utah inscrira 31pts dans ce troisième quart temps et se retrouve en tête d'un points à l'entame des douze dernières minutes.
Les débats seront très serrés dans ce quatrième quart temps mais Utah pense pouvoir s'imposer au finish comme lors du game 4. C'est sans compter sur Cedric Romain et Rusty Chris. Les deux joueurs portent leur équipe dans le money time en marquant les 11 derniers points de Sacramento. Alors même que la défense du Jazz avait poussé leur partenaires à l'erreur à deux reprises lors de la dernière minute ils furent là pour récuperer deux rebonds offensifs capitaux et les convertir en second chance points. C'est sur ces deux actions que le Jazz a certainement perdu le match.
Garnett se souviendra longtemps de la claquette dunk que lui a fait manger Romain à 40 secondes de la fin alors que le Jazz aurait eu l'occasion d'égaliser en récuperant ce rebond.


- Game 6 : Utah @ Sacramento : 93-80

Après la cruelle défaite du game 5, John Stockton a fustiger la léthargie de ses joueurs au rebonds.
Lors des deux derniers matchs de la série, Utah a concédé pas moins de 41 rebonds offensifs , une véritable honte à ce niveau !! Le coach mormon attendait donc logiquement plus d'implication dans ce secteur. Dans une série défensive comme celle-ci il est primordial de controler le secteur du rebond.
Les voeux de Stockton furent exaucés dans cette sixième rencontre : Sacramento n'obtint AUCUN rebonds offensifs dans le quatrième quart temps et termina la rencontre avec une défaite 37 à 53 au rebonds !
Merci qui ? Merci KG, the big ticket termine la partie avec 18 rebonds auquel il ajoute 11 assists. Après ses rebonds, Garnett n'a pas hésité à mener la contre attaque lui même ce qui donna lieu à plusieurs paniers faciles et explique la meilleure performance offensive du Jazz dans cette série : 26 passes décisives, 50% de réussite au shoots.
Le seul joueur maladroit au shoots coté Jazz est finalement Garnett: un 3/13 qui l'a empeché d'atteindre le triple double sur cette rencontre. Qu'à cela ne tienne il aura eu finalement le dernier mot face à Carlos Boozer (qui signe tout de même 19pts,16rbds).

Utah se sort donc du piège tendu par les Kings. Comme l'an passé à la même époque le Jazz aurait très bien pu se faire sortir et n'a jamais vraiment montré une réelle supériorité sur son adversaire. Sacramento, avec une telle défense a un véritable avenir, il leur manque cependant ce go to guy en attaque que deviendra peut être Bargani sait on jamais. A l'heure actuelle il est un peu trop tendre, surtout face à Kirilenko (moins de 33% de réussite au shoots...)

On est content d'avoir rencontré une opposition de cette valeur et je pense qu'on est bien préparés pour affronter les monstre Chris Paul et des Sonics qui deviennent maintenant le favori des bookmakers pour le titre avec l'éviction des Hawks d'Atlanta.

Mark Eaton - Jazz insider pour le Salt Lake Tribune



- Game 1 : Utah @ Seattle : 80-88

Grosse désillusion que cette défaite sur le parquet des Sonics. En cinq confrontations cette saison c'est la première fois que l'on perd face au Sonics, mais le timing est bien malheureux. Cela montre qu'entre les playoffs et la saison régulière il y a une énorme différence. Les Sonics ont grandement resserré leur rotation et ça s'en ressent.
Pourtant notre première mitemps fut parfaite. Menant de treize points à la pause en faisant preuve d'une grande facilité en attaque, je pensais que notre série continuerait.
Helas , les Sonics nous ont maintenu à seulement 26 pts (!!!!) en seconde période. Kevin Garnett est le symbole de ce contraste. Efficace dès la première minute de jeu il a enchainé les échecs offensifs en seconde période.
On s'incline donc devant la virtuosité de Chris Paul qui évolue enfin à son niveau face à nous (29pts,8ast,0to....wow), bien malheureusement...
Mais à la rigueur ça on s'y attendait un peu. Malgré toute son expérience, Antonio Daniels n'est pas véritablement un stoppeur à son poste. Ce qui nous as vraiment couté cher c'est la performance de Paul Millsap qui a été absolument magistrale lorsqu'il n'était pas sur le banc à cause du foul trouble.
En seulement 26 minutes il a apporté 14pts , 7 rebonds offensifs (!!) et 5 steals (!). Il fut l'homme de la seconde période. Je trouve ça tragique de voir Paul Millsap jouer chez un rival
Paul Millsap a ramener les Sonics dans le match grâce à son énergie. 7 rebonds offensifs c'est énorme à ce niveau.
Comme il y a deux saisons, Seattle nous as tué au rebond. La présence de Garnett (12rbds) n'a rien changé.
C'est à ce niveau là que la série va se jouer. On a réussi à combler ce point faible face à Sacramento dans le game 6 avec quelques ajustements, on va essayer de faire la même chose pour les deux prochains match de la série.

Mark Eaton - Jazz insider pour le Salt Lake Tribune



- Game 2 : Utah @ Seattle : 83-86

Surprise au début de cet rencontre avec un Kevin Garnett qui se retrouve sur le banc dans un rôle de sixième homme qu'il n'avait plus occupé depuis un certain moment. Avec sa contre performance lors de la seconde période du game 1, John Stockton a décidé d'utiliser l'ancien double MVP face à la second unit des Sonics. Choix curieux sachant que Garnett est le meilleur rebondeur de l'équipe un secteur où le Jazz a sacrément souffert dans le premier match.
C'est donc Kevin Nichols qui fait son apparition dans le cinq majeur.
Sans les passes de Garnett, Utah souffre beaucoup offensivement et marque seulement 10 pts dans les deux premières minutes. Par contre le Jazz termine le quart temps en trombe en marquant 7 points dans les deux dernières minutes prenant un petit avantage de trois points après douze minutes.

Dans le deuxième quart temps Utah subit la loi d'Armstrong qui prend vie dans cette série heureusement Boyer et Daniels mettent des trois points dans la dernière minute permettant au Jazz de compter seulement 2 points de retard à la pause.
La seconde période commence par un dunk de Millsap sur un rebond offensif, suivi d'un steal dans la foulée. Et la on s'est dit que la bête s'était réveillée. Il n'en est rien finalement, Millsap terminant avec seulement 9pts et 6 rebonds en 37 minutes (et 5 turnovers).
Utah reprend même l'avantage en fin de troisième quart temps en marquant 6 points dans la dernière minute.
Le Jazz continue à jouer un basket solide et mène même de 5 points à 3 minutes de la fin (!!). Helas , la défense des Sonics éteint totalement mon équipe et je ne marque plus qu'un petit point jusque à la fin de la rencontre. Comme en face Denyn Armstrong tient la forme on s'incline logiquement.
On est pas passé loin de l'exploit une nouvelle fois mais on repart de Seattle avec un 0-2 dans la valise.


- Game 3 : Seattle @ Utah : 72-80

Nichols est toujours titulaire, malheureusement l'entame de match est toujours pénible pour le Jazz qui ne marque que 7 pts dans les 10 premières minutes avant d'en planter 9 en fin de quart temps. Seattle mène encore quelques minutes dans le deuxième quart temps mais la défense du Jazz fait petit à petit la différence. Seattle , avec un Paul qui nous fait des pertes de balles inhabituelles ne marque que 10pts dans le quart temps et part à la pause avec un retard de 7 points.
L'écart grandit dans le troisième et monte même jusqu'à 20points. Seulement les Sonics sont extraordinaires dans le quatrième quart temps et il revienne à seulement 3 points avec leur jeu offensif. Heureusement les vétérans Daniels, Garnett et Brand font la différence en fin de rencontre.
Je ne sais pas si c'est la jeunesse des Sonics qui entre en jeu mais sur l'ensemble de la série, Seattle met 7 points au Jazz en moyenne lors des quatrième quart temps. Utah n'ira pas très loin en s'effondrant comme ça à chaque fin de match. Les Sonics possèdent le meilleur go to guy de la ligue en la personne de Chris Paul, il va donc falloir que Boyer hausse son niveau de jeu pour pouvoir donner une chance au Jazz. Boyer a été bien décevant lors de ces deux dernières rencontres avec seulement 16 et 17pts. Not to be continued...

Mark Eaton - Jazz insider pour le Salt Lake Tribune


Boyer livre le match de sa vie avec 47pts dont 22pts dans le dernier quart temps

- Game 4 : Seattle @ Utah : 89-95

A ma grande surprise Denyn Armstrong avait dominé Andy Boyer lors des deux matchs précédents, on attendait donc une réponse de notre leader offensif. Personne n'a été décu.
C'est une chose d'inscrire 47 points lors d'un match de saison régulière comme Boyer l'a fait en décembre de cette saison c'est tout autre chose de le faire en playoffs.
6 trois points, 11/11 au lancers francs et 55% de réussite au shoots, tout lui a réussi. Il se permet même de battre également son record de passes décisives en playoffs avec ... 4 assists.
Personne n'avait marqué autant dans un match de playoffs depuis Allen Iverson en 2003 (55pts!). Tracy Mcgrady s'est arreté à 45pts, Wade à 42pts, Bedard à 40pts , etc...
Après son titre de meilleur scoreur de la saison régulière, Boyer prouve une nouvelle fois qu'il est un scoreur pas comme les autres. Un shoot à trois points dangereux, et surtout une incroyable capacité à provoquer des lancers francs, un exercice où il shoote à 88% cette saison.

A 29 ans, Boyer sort de l'ombre avec cette performance. Après avoir beaucoup souffert à Toronto où il manquait de soutien en attaque, il laisse exploser son talent cette saison.
Esperons que ça continue, car même si la victoire dans ce game 4 ne se résume pas à la performance de Boyer, on a grandement besoin de sa présence offensive pour pouvoir vaincre les Sonics.
Surtout lorsque à l'entame du quatrième quart temps les Sonics menaient de 7 points après un trois points d'Armstrong au buzzer !! J'ai parlé dans mon précédent blog de la domination des Sonics dans le quatrième quart temps depuis le début de la série, donc le public avait raison d'être très inquiet.

Heureusement Andy Boyer a rapidement remis le public dans la partie en piquant le ballon à Paul Millsap sur la première possession du quart temps et en réalisant dans la foulée un four point play (trois points + la faute) gràce à la bienveillante coopération de Steve Lowry !!
Au final c'est très simple, Boyer marqua 22 POINTS dans le dernier quart temps ! Soit un point de plus que la totalité de l'équipe de Seattle !! Une performance gigantesque qui aida le Jazz à infliger un cinglant 34-21 au Sonics et préserver son invincibilité à domicile dans cette série !

A coté de ça on appreciera également la performance d'Andrei Kirilenko (16pts,11rbds,5ast,5blk et 3stl !!) et celle de Garnett qui n'est pas loin du triple double en sortie de banc (10pts,10rbds,7ast).

Le dernier quart temps du Jazz a donné une confiance énorme à l'équipe qui prend route pour Seattle avec plus d'ambition que jamais !

- Game 5 : Utah @ Seattle : 85-69

Sur son parquet, Armstrong a des envies de vengeance. Le premier quart temps donne le ton avec un duel Boyer/Armstrong de tout les instants, Boyer marque 12 pts contre 11 pour Armstrong mais c'est bien le Sonic qui sort en tête après douze minutes : 27-21.
La suite est encore moins heureuse pour le Jazz qui doit faire face à un arbitrage impitoyable qui accable le leader du jazz, Andrei Kirilenko qui ne jouera que 23 minutes dans cette rencontre pour cause de foul trouble ! les arbitres ne s'arretent pas là et son backup , Garnett est lui aussi bloqué à 20 minutes de jeu pour les mêmes raisons.
N'oublions pas Blount qui se prends 5 fautes en 8 minutes !!
Dans ces conditions le Jazz ne pensait pas pouvoir faire long feu.
Mais là , les no-name du Jazz enfilent le bleu de chauffe et permette au Jazz de prendre une avance inesperé de 4 points à la pause !!
Jordan Farmar (22 ans), Dakota Hardin (23 ans), Evelio Kwan (25 ans) des joueurs que personne ne connait ou presque et qui disputent la leur premier playoffs. Kwan et Hardin impressionent par leur défense et leur envie alors qu'ils sont sortis de la rotation depuis bien longtemps (surtout Hardin), quand à Farmar , il rentre à 30 secondes de la mitemps pour rentrer un trois points après un temps mort donnant au Jazz ces quatre points d'avance.

Malheureusement pour nous Armstrong relance son équipe après la pause et on entame le dernier quart temps avec un retard de quatre points.
Est ce que Boyer sera capable de réiterer sa performance du game 4 et porter son équipe à la victoire ? C'est ce qu'il s'apprete à faire en provoquant une faute au bout de quelque secondes de jeu et en infligeant un 6-0 au Sonics à lui tout seul. L'avantage est repris immédiatement par le Jazz.
Mais la star cette fois ci ce n'est pas vraiment Boyer mais plutot la défense du Jazz.
Une défense qui maintient Armstrong à ZERO point dans ce dernier quart temps tandis que le meilleur joueur de la ligue, CP3, doit se contenter de deux points et 0/5 au shoots !!
Au final les Sonics ne marqueront que 7 points dans le quatrième quart temps laissant s'envoler le Jazz vers la victoire la plus facile de la série derrière les perfs de Boyer (29pts) et Antonio Daniels. J'ai bien dit Antonio Daniels, le meneur de 36 ans qui se permet sur ce match 5 de dominer le meilleur joueur de la ligue :
18pts (61%), 10ast, 0to pour AD
17pts (36%), 6ast, 4tos pour Paul

incroyable ce game 5!!! 7 pts... lol...

Mark Eaton - Jazz insider pour le Salt Lake Tribune


Kirilenko était partout sur le terrain dans ce game 6 avec 21pts,5rbds,7ast,7stl et 6 contres !

- Game 6 : Seattle @ Utah : 77-102

Après leur performance décevante lors du game 5, les Sonics se devaient de réagir pour pouvoir arracher un game 7. Visiblement c'était au dessus de leur moyens et ils laissent le Jazz prendre un avantage de 15 pts après seulement 7 minutes de jeu !!
Une entame de match catastrophique que les Sonics se montront par la suite incapables de compenser. Au contraire les Sonics se prendront au final 25 points dans la face.
Chris Paul a bien essayé de réagir, mais il était évident qu'il devait forcer son jeu : 20pts,7ast mais 9 tirs ratés et 7 turnovers !
A coté de ça Armstrong n'arrivait pas à se surpasser (seulement 17pts) et le secteur interieur était toujours aussi médiocre pour Seattle.
Bien dur dans ces conditions de battre une équipe du Jazz en pleine forme et qui pouvait compter sur la complaisance des arbitres (38 lancers francs tentés pour le Jazz) :
- 32pts, 6 stl pour Andy Boyer
- 21pts, 5rbds, 7ast, 7stl, 6blk pour AK
- 21pts, 9rbds,7ast pour Brand
- 11pts,7rbds,7ast et 0 to pour Antonio Daniels

Le Jazz obtient de façon très surprenante sa victoire la plus large dans ces playoffs. Après s'être incliné lors des deux premières rencontres de la série, le Jazz a sweepé Seattle en se montrant plus dominant à chaque rencontre.
Le choc n'a donc pas eu lieu.
Par contre les choses sérieuses commencent pour le Jazz maintenant qu'il va falloir faire tomber les Dallas Mavericks, surement la meilleure équipe encore en liste dans ces playoffs.

Après le premier tour de l'an passé, qui avait vu le Jazz s'en sortir en 7 manches (je me demande encore comment j'ai fait), c'est la deuxième fois en deux ans que vont se rencontrer les deux équipes.
Si l'équipe de Dallas a très peu changé (seul Shockley et Grauer ont intégré la rotation depuis l'an passé), le Jazz a pas mal évolué depuis la saison passé (A.Daniels,Andy Boyer voir même Kevin Nichols remplacent Z, M.Daniels, etc...)
Dallas partira avec l'avantage du terrain mais également l'avantage psychologique après avoir remporté un match capital en fin de saison régulière : les Mavericks se sont même donné le luxe de mener de 15 points dans le quatrième quart temps sur le parquet du Jazz (avant que l'écart ne soit réduit dans le garbage time).
Utah sait donc que si la défense est aussi moyenne que l'an passé face à cette même équipe la série ne durera pas plus de 4-5 matchs.
Kirilenko apparait plus motivé que jamais face à Luol Deng, mais il reste le problème Donovan Abdel. Même avec un Andy Boyer au top niveau en attaque Utah ne pourra pas supporter une domination d'Abdel comme celle de la saison passée (20pts,10rbds et 50% au shoots). Abdel nous a encore martirisé durant la saison régulière (22pts à 66% lors de la dernière rencontre) donc ça risque d'être encore très pénible de le voir ridiculiser notre défense.
D'autant plus qu'autour de Deng et Abdel il y a Barbosa et Schiffer qui ne sont pas à sous estimer. Dallas a de très loin la meilleure attaque de la ligue, et leur domination dans ces playoffs (45% de réussite au shoots , 7 pts d'écart par match !!) est là pour le prouver. Le défi est immense pour le Jazz et j'espère que Kirilenko et ses partenaires vont répondre présent.

troy a écrit :et leur domination dans ces playoffs (45% de réussite au shoots , 7 pts d'écart par match !!) est là pour le prouver.

Merci aux suns car face à mes Spurs l'écart moyen sur la série est seulement de 2 petits points

Mark Eaton - Jazz insider pour le Salt Lake Tribune


Kirilenko remporte la première bataille face à Luol Deng !

- Game 1 : Utah @ Dallas : 95-93
Andrei Kirilenko le meilleur défenseur de la ligue face à Luol Deng un des favoris pour le titre de MVP, le match dans le match.
En vérité, pendant trois quart temps il n'y a pas eu de match. Dallas se moque de la meilleure défense de la NBA en plantant 34 points dans le premier quart temps (!)
Boyer est le seul à résister, avec Abdel ils volent la vedette à AK et Deng . Abdel marque 11pts, Boyer 12 pts. Mais les Mavericks comptent 8pts d'avance dès le premier quart temps.

L'écart ne fera qu'augmenter pour atteindre 13pts d'écart à l'entame du dernier quart temps. La messe est dite ? Pas tout à fait. Utah réalise un quatrième quart temps absolument parfait et arrache un hold up absolument parfait en dominant le tableau d'affichage 30 à 15 dans les douze dernières minutes.
C'est simple Dallas ne marque que 2 points lors des 8 premières minutes de ce quart temps (!!) , ce qui permet au Jazz de reprendre l'avantage sur un panier de Boyer.
Et là Abdel nous sort un four point play (trois points + la faute) qui remet Dallas dans le coup.
Tout est remis à zéro dans les quatre dernières minutes, et cette fois ci Kirilenko ne se laisse pas endormir : il domine la fin du match avec notamment un trois points énorme en fin de shot clock et surtout dans la dernière minute alors que le score est toujours à égalité, il marque les deux paniers de son équipe et de l'autre coté prend le rebond défensif capital sur la dernière possession.

Au final AK termine le match avec 21pts, 8rbds, 3ast et 6 blk et 47% au shoots, tandis que Deng se contente de 20pts (38%) , 7rbds et 2 ast.
Je pense que AK va continuer sa domination sur Deng qu'il a commencé l'an passé au premier tour.

Par contre concernant Donovan Abdel le problème reste plus qu'entier. 31pts et 11 rebonds pour Donovan qui ridiculise une fois de plus notre défense. Je ne comprends pas pourquoi il nous écrase de cette fois ci à chaque fois alors que par exemple face au Spurs il avait de nombreux problèmes. Je pense qu'une rotation Brand, Nichols, Garnett n'a rien à envier à celle des Spurs. Ca me fait mal de voir ce type nous martyriser à chaque fois.
Par contre on peut s'estimer heureux que tous les autres joueurs des Mavericks étaient au abonnés absents en attaque. La domination de notre backourt est d'ailleurs évidente face au ticket Schiffer/Barbosa malgré tout je n'arrive toujours pas à réaliser qu'on a réussi à faire tomber Dallas chez eux, surtout après les trois premiers quart temps. On va tout faire pour défendre maintenant notre terrain comme des morts de faim.

troy a écrit :alors que par exemple face au Spurs il avait de nombreux problèmes. Je pense qu'une rotation Brand, Nichols, Garnett n'a rien à envier à celle des Spurs.

Je le répète encore une fois: Al jefferson, le défenseur le plus underrated de la ligue !

Mark Eaton - Jazz insider pour le Salt Lake Tribune


Grosse défense du Utah Jazz : seulement 75,5pts encaissés par match sur les game 2 et 3 !!


- Game 1 : Utah @ Dallas : 96-76

Après la victoire acquise sur le fil au game 1, Utah pouvait jouer avec un peu moins de pression. L'avantage du terrain était déja récupéré. Neammoins il fallait prouver que cela n'était pas seulement un coup de chance et que Utah pourrait causer des misères au Mavericks même sur leur terrain.
Dans le premier quart temps les deux équipes artillaient à outrance derrière la ligne des trois points, avec plus ou moins de réussite.
Utah sort en tête de ce shoot out avec un Boyer au four et au moulin (14pts dans le premier quart temps). Abdel qui avait affronté Boyer en duel au début du match précédent prend cette fois ci un départ moyen (1/6 au shoots) mais pourtant on ne mène que de 4 points.

Le deuxième quart temps prend une autre tournure, Dallas nous plante 4 trois points consécutivement ! Pendant ce temps là Utah n'a mis que 4 points en 4 minutes, du coup les Mavs montent à +8. Un avantage qu'ils conserveront pendant un long moment : jusqu'au début du quatrième quart temps.
+8 avec 12 minutes à jouer, on se dit, à la lumière du game 1 (où on a remonté 15pts d'écart) qu'on peut une nouvelle fois réaliser le hold up.
On ne s'attendait pas à ce qui allait se passer. Gràce à un Kevin Garnett endiablé en défense, Utah inflige un 14-0 dans les quatres premières minutes du quart temps !!!
On retiendra notamment l'égalisation de Boyer sur un reverse dunk en contre attaque dans une salle médusée.
Tout est à refaire pour Dallas qui compte maintenant 6 points de retard et qui doit faire face à un Garnett déchainé (8pts,3rbds,2ast,1stl,1blk sur ces six minutes). On est content de retrouver le Kevin Garnett qui fut mon meilleur joueur lors des derniers playoffs. Il éteint à lui tout seul l'attaque des Mavs dans ces six minutes de jeu et Kirilenko peut revenir sur le terrain avec un avantage de 10pts.
Il n'en fallait pas plus pour Kirilenko qui trouve Daniels à trois points et contre Barbosa dans la raquette sur la possession suivante.
Deng décide alors de prendre ses responsabilités , sans plus de résultats face à AK (0/2 en une minute). La défense du Jazz est érigée et avec Kirilenko Utah n'encaissera que deux points dans les six dernières minutes !
Pendant ce temps là , Boyer en profite pour en rajouter sur l'addition des Mavericks : après avoir raté un lancer franc, il s'élève au dessus de tout le monde pour claquer un nouveau dunk rendant muet une nouvelle fois 15500 spectateurs de la salle. Au final Utah marquera 34 POINTS dans le dernier quart temps , ce qui signifie pour ceux qui n'ont pas bien suivi que UTAH A INFLIGE UN 34-6 DANS LE DERNIER QUART TEMPS AU DALLAS MAVERICKS SUR LEUR PROPRE PARQUET.

Comme tout le monde je suis sous le choc. C'est probablemnet le meilleur quatrième quart temps de tout les temps pour la franchise de l'Utah, mettre 28pts dans un quatrième quart temps à une équipe comme celle de Dallas et avec un tel enjeu c'est hallucinant. Utah signe donc sa 6ème victoire consécutive dans ces playoffs.
Deng est laissé à 6/19 au shoots (15pts), et , c'est plus surprenant Abdel aussi : 6/19 au shoots pour 21 pts. Ma rotation interieure a enfin trouvé la clé pour faire déjouer notre bourreau habituel qui passe vraiment à coté de son match (21pts à 33% , 1rbds, 1ast). Andy Boyer termine avec 34pts (en 36 minutes!) et recoit l'aide de Brand (17pts,14rbds) et de Garnett (15pts,9rbds,5ast,3blk en sortie de banc)

Une rencontre d'anthologie pour la franchise. Au même titre que le match à Houston en 97 et "The Shot" de Stockton ou bien le double overtime face au Sonics y a quatre saisons, c'est une rencontre que je ne risque pas d'oublier. Je crois que Utah ne refera pas une telle performance de sitôt.

- Game 2 : Dallas @ Utah : 75-84

Utah a fait le break avec sa victoire dans le game 2, et c'est donc une équipe menant 2 à 0 qui a maintenant le luxe d'accueillir Dallas pour les deux prochaines rencontres. Personne dans l'Utah n'aurait parié sur deux victoires du Jazz à Dallas. C'est pas pour autant que le public va laisser l'équipe se relacher. Il faut exploiter cette chance au maximum.
Le Delta Center est bourré à craqué pour ce match au sommet. Contrairement à Dallas, Utah joue toujours à guichet fermés depuis de nombreuses saisons maintenant. C'est 17000 fans motivés comme jamais qui attendent l'équipe de Luol Deng : personne n'a oublier la leçon donnée par les Texans lors de leur dernière venue dans cette salle à la fin de la saison régulière.
Tout le monde dans la salle s'attend à une réaction de la part de Donovan Abdel qui doit effacer un game 2 complètement raté. Les fans donnent donc de la voix dès la première seconde de jeu. Cela réussit bien au Jazz qui prend rapidement un avantage de plus de dix points (15-4 après 5 minutes). Malheureusement Dallas revient immédiatement en provoquant notamment la sortie de Kirilenko et Nichols, deux fautes chacun. C'est dommage car Nichols était très bien parti pour la rencontre.
Il faut attendre que Boyer provoque à son tour la deuxième faute d'Abdel , sur un three point play pour que Utah reprenne le match en main et termine le quart temps sur un 10-2 avec un trois points de Boyer en point d'orgue.
La star offensive de l'équipe semble toujours aussi en forme et Utah possède après douze minutes un avantage de 8pts. Un avantage qui sera conservé jusqu'à la mitemps sans trop de problème.
Par contre après la pause, les Dallas Mavericks attaquent la seconde période avec beaucoup plus d'envie. Après nouveau trois points de Boyer pour ouvrir les festivités, la défense de Dallas se met en action et musèle complètement le pauvre Boyer qui manque ses 4 prochains shoots agrementé en plus de 2 pertes de balle. Le match devient plus physique, et Dallas profite de son gros avantage au rebonds pour recoller au score.
Boyer continue néammoins à demander le ballon et arrive à provoquer quelques fautes. La défense de Dallas commence à s'ouvrir et le tandem Brand/Daniels peut prendre les intervalles. De l'autre coté Dallas commence à fatiguer en attaque avec comme symbole le 0/2 de Schiffer au lancers francs.
Utah possède donc 10 points d'avance avant le quatrième quart temps malgré le run de Dallas. Avec cet avantage, Utah commence à croire au 3-0 vu comment Dallas s'est écroulé dans les douze dernières minutes au deux matchs précédents.
Et pourtant, Dallas inverse les rôles et domine le début du quatrième quart temps avec un Deng qui montre l'exemple au départ et ensuite les autres joueurs qui prennent le relai, notamment le surprenant Matt Bonner.
Et à six minutes de la fin, l'inquiétude s'abat sur le Delta Center qui voit Elton Brand prendre sa sixième faute sur une faute offensive pas vraiment évidente. On a vu là tout le vice d'un Abdel qui obtient très intelligemment cette expulsion.
Heureusement le duo Boyer/Kirilenko arrive à prendre les choses en main : ces deux joueurs marqueront 9 des 12 derniers points de l'équipe (les autres venant sur un trois points très clutch de John Salmons). Comme en défense Kirilenko fait marcher sa magie (avec notamment un contre monstrueux sur Deng suivi d'un autre sur un trois points de Barbosa) Utah arrive finalement à s'envoler vers la victoire.

Même si les Mavs n'ont jamais repris l'avantage après le premier quart temps, ils sont revenus plusieurs fois dans la rencontre , une abnégation qui se voit sur le boxscore au nombre de rebonds offensifs arrachés : 25 rebonds offensifs !
A ce niveau là c'est Abdel qui se distingue avec 8 rebonds offensifs à lui seul. Malheureusement niveau adresse c'est autre chose : 7/25 pour lui. Utah a visiblement trouvé le moyen de déranger ce grand joueur qui termine tout de même avec 15pts,16rbds.
Quand à Deng il a semble-t-il arreter de se battre face à Kirilenko, seulement 14pts (4/15) en 42 minutes pour le all nba first teamer. Kirilenko (14pts,6/9,7rbds,4ast,5contres) montre par ailleurs qu'il n'aurait pas volé une nouvelle séléction pour la NBA First team vu ce qu'il fait de Deng dans cette série.
Mais la star de la rencontre est sans doute Andy Boyer qui termine avec 32pts (en 36minutes). On applaudira Kevin Nichols qui gobe 17 rebonds.




Esperons que ces trois joueurs là seront aussi performants pour le prochain match. Car le plus dur est sans doute là : finir la série en obtenant cette quatrième victoire.
Personne n'aurait pensé que Utah ménerait 3-0 face à Dallas, mais tout cela sera oublié si le Jazz n'arrive pas à clore cette confrontation. On a pas oublié le choking job de Kirilenko et ses partenaires face à Phoenix il y a plusieurs années. A une victoire des Finals, Utah avait perdu les trois derniers matchs de la série et regarder les finals à la télé.

Mark Eaton - Jazz insider pour le Salt Lake Tribune


Brand et le trophée du champion de la conférence Ouest


- Game 4 : Dallas @ Utah : 67 - 101

Mais qu'est-il arrivé à Dallas ?! Les Mavericks furent méconnaissable durant la totalité de cette finale de conférence et se font sortir des playoffs sur une grosse déculotté (34 pts d'écart !!) .
Sur les trois matchs précédents, même génés par la défense de Kirilenko et de ses partenaires ils ont eu le mérite de s'arracher au rebonds pour essayer de rester dans la rencontre. Ce ne fut pas le cas lors de ce game 4, on aurait dit que toute l'équipe avait baissé les bras.
Ils furent une nouvelle fois étouffés par notre défense (29% de réussite au shoots) et ne trouvèrent pas les ressources pour aller chercher les rebonds offensifs. Avec en plus un Abdel en foul trouble (alors qu'il semblait avoir retrouvé le chemin du panier , 17pts en 24min) la messe était dite pour Dallas dès la mitemps.
Seulement 27 pts inscrits et un déficit de 21pts déja.
La deuxième mitemps fut une formalité pour une équipe du Jazz en pleine bourre. Dallas retrouvait momentanément son adresse mais Brand (24pts,13rbds,3blk) leur répondit coups pour coups.
Il est d'ailleurs interressant de remarquer que la plus grosse victoire du Jazz arrive dans le match où Boyer à connu le plus de problème (21pts, seulement 5/15 au shoots).
On doit cela à un Kirilenko une nouvelle fois énorme face à Deng : 22pts,10rbds,4ast,3stl,3blk,0to et un Deng laissé à 13pts.
Cette série aura marqué la domination de Kirilenko sur Luol Deng. Luol Deng est peut être All NBA First teamer, mais c'est Kirilenko qui s'envole vers les Finals.
A vrai dire la star de Dallas est sans doute Donovan Abdel, heureusement Utah a trouvé le moyen de le gener après son explosion au game 1 (31pts). Dès que Abdel fut controlé la série a totalement tourné en faveur du Jazz.

Je dois avouer que je ne m'attendais pas du tout à une telle tournure dans cette série. A vrai dire je pensais vraiment que j'aller passer à la trappe à cause d'Abdel et aussi de la capacité de Shockley a muselé Boyer en sortie de banc pendant 20 minutes par match. Au final Dallas a visiblement complètement implosé sous la pression de ma défense et ça me surprend vraiment beaucoup.


- Finals Preview -

Quoiqu'il en soit la faiblesse des Mavericks nous permet d'attaquer les Finals sur une série de 8 victoires consécutives !
Notre adversaire seront les Philadelphie Sixers qui ont tapés deux favoris comme Miami et Orlando.
En 2001, les Los Angeles Lakers arrivèrent en finale en étant invaincus dans les playoffs (3 sweeps de suite), et les Sixers d'Iverson avaient choqué le monde en obtenant la victoire lors du game 1 sur le parquet des Angelinos.
On est donc prévenus. Sans l'avantage du terrain, Philly va endosser le costume d'outsider et ils auront très faim pour ce game 1.
Je dois bien dire que j'attendais pas Philadelphie à ce niveau. Ca me rapelle la finale 2008 face au Boston Celtics (saison 6) où je me trouvais face à un adversaire inédit. Sans que je les sous estime, Boston m'avait administré une véritable leçon.
Cette année on va prendre Philadelhphie encore plus au sérieux. Au final c'est une équipe qui a gagné 19 de ses 23 matchs soit un pourcentage atteignant 83% de victoires l'équivalent d'une saison à 68 wins. C'est donc moins surprenant de les voir sortir Orlando en 5 matchs, depuis qu'ils ont trouvé leur rythme de croisière c'est probablement l'équipe la plus en forme de la ligue.
Ce sera en tout cas la meilleure défense que l'on rencontrera dans ces playoffs. Sacramento était solide et ça nous as déja posé beaucoup de problèmes. Philadelphie est encore supérieur au Kings défensivement.
Et en attaque ils possèdent énormément d'armes entre Smith, Vujacic, Curry et Swift. Ce sera d'ailleurs la première fois qu'on rencontrera un pivot aussi bon offensivement que Curry. Faut voir comment on va réagir car jusqu'ici on défendait pas trop au poste 5.
Un point faible quand même niveau Philadelphie : le banc. Quand je vois les noms sur ce banc je suis quand même surpris. A ce niveau, je pense vraiment que j'ai un gros avantage, on va donc pouvoir remettre Garnett dans le cinq.
La clé de notre succès viendra quoiqu'il en soit du rendement de notre duo Kirilenko/Boyer face à Iguodala et Jr Smith.

troy a écrit :
- Finals Preview -

Quoiqu'il en soit la faiblesse des Mavericks nous permet d'attaquer les Finals sur une série de 8 victoires consécutives !
Notre adversaire seront les Philadelphie Sixers qui ont tapés deux favoris comme Miami et Orlando.
En 2001, les Los Angeles Lakers arrivèrent en finale en étant invaincus dans les playoffs (3 sweeps de suite), et les Sixers d'Iverson avaient choqué le monde en obtenant la victoire lors du game 1 sur le parquet des Angelinos.
On est donc prévenus. Sans l'avantage du terrain, Philly va endosser le costume d'outsider et ils auront très faim pour ce game 1.
Je dois bien dire que j'attendais pas Philadelphie à ce niveau. Ca me rapelle la finale 2008 face au Boston Celtics (saison 6) où je me trouvais face à un adversaire inédit. Sans que je les sous estime, Boston m'avait administré une véritable leçon.
Cette année on va prendre Philadelhphie encore plus au sérieux. Au final c'est une équipe qui a gagné 19 de ses 23 matchs soit un pourcentage atteignant 83% de victoires l'équivalent d'une saison à 68 wins. C'est donc moins surprenant de les voir sortir Orlando en 5 matchs, depuis qu'ils ont trouvé leur rythme de croisière c'est probablement l'équipe la plus en forme de la ligue.
Ce sera en tout cas la meilleure défense que l'on rencontrera dans ces playoffs. Sacramento était solide et ça nous as déja posé beaucoup de problèmes. Philadelphie est encore supérieur au Kings défensivement.
Et en attaque ils possèdent énormément d'armes entre Smith, Vujacic, Curry et Swift. Ce sera d'ailleurs la première fois qu'on rencontrera un pivot aussi bon offensivement que Curry. Faut voir comment on va réagir car jusqu'ici on défendait pas trop au poste 5.
Un point faible quand même niveau Philadelphie : le banc. Quand je vois les noms sur ce banc je suis quand même surpris. A ce niveau, je pense vraiment que j'ai un gros avantage, on va donc pouvoir remettre Garnett dans le cinq.
La clé de notre succès viendra quoiqu'il en soit du rendement de notre duo Kirilenko/Boyer face à Iguodala et Jr Smith.

c'est très bien résumé. j'ai vraiment hâte d'y être. Mais je savoure vraiment cette post saison ayant tellement galéré depuis 8 saisons... J'ai vraiment bcp travailler pour mieux comprendre le logiciel, étudier les joueurs etc...
Je pense ne pas avoir plus de 5% de gagner cette série selon les bookmaker mais on va jouer la carte a fond...

Bonne chance en tout cas, j'espère qu'on offrira un spectacle a la hauteur de l'événement et de cette saison palpitante.

Bonne chance en tout cas, j'espère qu'on offrira un spectacle a la hauteur de l'événement et de cette saison palpitante.

Bonne chance à toi aussi !

Après niveau spectacle, j'avoue que je suis pas là pour ça. Pour me la jouer un peu à la Popovich, je vais essayer de gagner, le glamour je m'en moque, alors si je vais tout faire pour gagner chacun des matchs , quitte à blesser JR Smith :p

roooo c'est bas lol

le mot spectacle pour moi voulait plus dire une serie avec un minimum de suspense et non a 4-0 avec 30 pts d'ecarts lol

Car avec deux des meilleurs défenses de cette ligue je ne pense pas que ca va etre tres beau a regarder...

Mark Eaton - Jazz insider pour le Salt Lake Tribune




- Game 4 : Philadelphia @ Utah : 81-85

Le Jazz a fait connaissance avec la grosse défense des Sixers et notamment Mr. Iguodala. Dès le début de match il s'est avéré que le #9 allait posé beaucoup de problème à Andy Boyer, plus que quiconque dans ces playoffs jusque là.
Quand bien même Utah arrive à obtenir une avance de cinq points après douze minutes gràce notamment au banc de l'équipe qui s'avère supérieur à son homologue de la cote Est.
Ce que n'avait pas prévu le Jazz c'est que JR Smith allait prendre le match à son compte : avec 34pts et notamment 7 tirs à trois points Smith a réalisé un véritable festival, c'est le plus gros total marqué par un seul joueur face au Jazz dans cette postseason. A vrai dire Smith est peu loin de son record en carrière (37pts). Smith marque au final 41% des points de son équipe: c'est absolument énorme.
C'est visiblement le fantome d'Iverson qui l'a habité pour cette rencontre : un Iverson avec un shoot à trois points.
Heureusement pour le Jazz, Andy Boyer a réussi à a sauvé la patrie mormonne en réalisant un money time de folie : 7pts dans les deux dernières minutes dont un trois points monumental juste après que Philly ait repris l'avantage (pour la première fois du quatrième quart temps) sur deux lancers de Vuja.
Après avoir beaucoup souffert durant toute la rencontre, Boyer a endossé le costume de sauveur : il finit tout de même avec 31 points au compteur même si la réussite n'y était pas du tout.

Si Utah veut s'imposer dans cette série il va donc falloir que le duel JR Smith/Andy Boyer soit moins déséquilibré. Pour cela il va falloir durcir la défense sur JR Smith. Il est absolument inadmissible de laisser un seul joueur prendre le match à son compte comme cela. Je m'attendais à ce que Philadelphie teste ce joueur au poste 1 pour l'empecher d'affronter Kirilenko, mais je ne pensais pas que ce serait une telle réussite. Visiblement leur ballhandler habituel, Vujacic, ne leur manque pas tellement. On est prevenu maintenant.

troy a écrit : - Game 4 : Philadelphia @ Utah : 81-85

Troy s'y croit déjà