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06-07 : The recap</span>
Un dernier récapitulatif de la plus belle saison du Utah Jazz depuis 10 ans. Entrée dans l'histoire avec la plus grosse défense ever qui lui a permis d'atteindre 68 victoires en saison régulière , le Jazz est sorti en playoffs avec une leçon donnée par les Phoenix Suns. Neammoins on a le sentiment que , orchestré autour de Kirilenko , l'effectif de Utah n'a jamais été aussi cohérent. Après avoir fait recemment une recap joueur par joueur , voila l'historique de la saison 06/07, car c'est en connaissant son passé qu'on prépare le mieux l'avenir
* Ben Wallace , Joe Johnson , Fred Jones , la défense s'est renforcée..
Le Jazz avait tapé un gros coup lors de la dernière intersaison en recrutant des vétérans expérimentés comme Divac , Reggie Miller , Ben Wallace avec en plus le talentueux Joe Johnson pour prendre la place de titulaire au poste 2.
Les départs de Rodney White et Memeth Okur remplacés numériquement par Johnson et Wallace , donnaient logiquementun aspect plus défensif à l'équipe.
Alors que l'an passé , Utah avait connu l'un des meilleurs départ de l'histoire de la NBA (le deuxième exactemnet avec 14 victoires de rang) , cette saison les début furent difficiles : deux défaites lors des trois premiers matchs face au Spurs et au Sonics.
Finalement on arrive à redressé assez rapidement la barre en nous installant en tête de la Midwest Division.
* L'épisode Tim Duncan
Arrivé à la mi décembre , le Jazz apprend qu'il n'arrivera pas à récuperer Tim Duncan. L'ancien MVP quitte Houston pour s'installer à Memphis. Utah qui aurait revé d'aligner un cinq majeur : Daniels-Johnson-Kirilenko-Duncan-Wallace ne digère pas le coup. Les fans du Jazz et le coaching staff auront probablement toujours des regrets en pensant à cette épisode.
Le gagnant de l'histoire est David West. Abonné à l'injury list en ce début de saison en attendant de trouver un nouveau employeur , l'ex Wolves est propulsé au poste de PF titulaire.
La franchise change complètement de cap et décide de bouleverser sa masse salariale gigantesque afin de pouvoir resigner David West à l'intersaison. Reggie Evans , Vlade Divac et Fred Jones se savent donc sur le départ.
En attendant les débuts de David West sont réussis. Au coté de Ben Wallace il arrive à aligner 9.7pts , 9.7 rbds en 29 minutes avec un pourcentage de 51% au shoots. Utah gagne 7 de ses 9 matchs lors de cette vague 4.
* Trading time , arrivée d'Andre Miller , Joe Smith et Patterson
Les couperets tombent pour Evans , F.Jones et Divac mais aussi Joe Johnson .
- Après avoir marqué les esprits pendant trois saison à Salt Lake City ,Reggie Evans prend la direction du Michigan dans un trade à trois (Detroit , New Orleans) qui fait revenir à Salt Lake City l'ancienne gloire de l'université de Utah : Andre Miller.
Miller est accompagné de Patterson et Victor Pugh , alors que Joe Johnson quitte lui aussi le Jazz (déja) pour la Louisiane.
- Dans un autre trade à trois (avec les Pistons encore et aussi San Antonio) Utah fait venir Joe Smith en échange de Delonte West , Jarret Campbell , Jackson Underwood et Fred Jones , tout cela pour liberer de la place sous le cap.
- Vlade Divac quand à lui échoue avec Joe Johnson en Louisiane en échange de Latrell Spreewell qui est dans sa dernière année de contrat.
Le Jazz complète ses mouvements en faisant signer les vétérans Bryon Russell et Horace Grant , sans clubs à l'époque.
Les débuts du Jazz new look sont parfaits. Utah signe une vague de 9 victoires pour zéro défaites malgré 7 matchs joués à l'exterieur . Andre Miller apporte d'emblée 17pts , 6.6 ast en 32 minutes.
* Fin de saison réussie
Contrairement à la saison dernière où la fin de la saison régulière avait été particulièrement ratée , Utah finit cette fois fort la saison.
Malgré pas mal de pépins physiques (Andre Miller a loupé plusieurs matchs , tout comme David West et Ben Wallace) , le Jazz engrange 32 victoires sur ses 38 derniers matchs en gagnant notamment ses 14 derniers matchs !
Cela permet au Jazz d'obtenir le plus gros bilan jamais atteint (68 victoires , 14 défaites) par une équipe de la conférence Ouest après celui des Lakers de Jerry West et Chamberlain (69 victoires).
Cela permet aussi au Jazz de finir à égalité avec le Miami Heat une première depuis quatre saison. Symbolique toutefois car le Miami garde l'avantage du terrain pour tout les playoffs vu qu'ils nous ont sweepé sur la saison régulière.
Mais Surtout ça donne au Jazz une dynamique parfaite pour débuter les playoffs.
* Premier tour des playoffs : Dallas
Comme il y a deux saisons , Utah retrouve Dallas au premier tour des playoffs. Grosse surprise de la saison (symbolisée par Curico) comme il y a deux ans , les Mavericks ne déplorent cette fois ci aucune blessure serieuse. Au contraire de Utah qui doit jouer les deux premiers matchs sans Ben Wallace et David West soit les deux starters à l'interieur.
Dirk Nowitzki et Kendrick Perkins ont echangé leur maillot par rapport à la précédente confrontation en postseason , et ce sont ces deux joueurs qui marqueront les esprits dans cette série.
Lors du premier match Dirk signe 26pts , 16 rbds et 4 ast. En face Perkins apporte 21pts et 6 rebonds. Et la victoire.
Gràce à la présence interieure du Gendarme , les Mavericks subtilisent d'emblée l'avantage du terrain.
Utah égalise au Game 2 mais Dallas reprend l'avantage sur son terrain avec une victoire 92-80 derrière 28 pts de Ray Allen.
Heureusement , sans pouvoir arreter Perkins (20pts,18rbds,5blk dans le game 5) , Utah arrive à limiter Ray Allen (6pts dans le game 4 et 12 dans le game 6) si bien que ne depassera pas les 73pts dans les trois derniers match de la série qui se termine sur un 97-72 sur le terrain des Mavericks.
* Deuxième tour des playoffs : Seattle
Quatrième confrontation en quatre ans pour ces deux équipes pour ce qui est maintenant un classique de la conférence Ouest. Humilié l'an passé par un sweep , le Utah Jazz était très attendu.
Malheureusement Marion , celui qui a un temps symbolisé cette confrontation par son duel avec Kirilenko , devait louper comme l'an dernier l'affrontement pour cause de blessure.
D'un autre coté pour les fans du Jazz , Stojakovic avait remplacé Marion dans le rôle du joueur à stopper. Peja Stojakovic avait beaucoup fait parlé de lui l'an passé après avoir dominé le DPOY de la ligue.
Malgré l'absence de Marion , le coach des Sonics refuse d'aligner le sixème homme de l'année dans le cinq majeur. Après un premier match à 18pts , Stojakovic n'apporte que 7 pts dans le Game 2. Les deux matchs sont perdus largement par Seattle.
Avec un Brand discret , tout les espoirs de Seattle reposaient sur les épaules de Stojakovic qui a été logiquement titularisé pour le game 3.
Maintenu à 35% au shoots par Kirilenko (qui tenait sa revanche) , Stoja parvint quand même à maintenir son équipe à flot avec ses 20 pts marqués. Mais dans le money time , les Sonics étaient executer par Reggie Miller qui signait un shoot à trois points assasin dans les dernières secondes de jeu.
Game 4 , Kirilenko était décidé à finir la série au plus vite avce 27pts , 11rbds , 5 ast et 4 block , mais malgré un avantage de 57-40 au rebonds , Utah était derrière au score à quelques secondes de la fin. Jusqu'à ce que Dirk Nowitzki mette un trois points au buzzer pour finir la série sur un sweep.
Les Sonics ayant transféré Stojakovic et Marion après cette élimination on pense que rien ne sera plus pareil pour les deux équipes qui ne se retrouveront peut être pas l'an prochain.
* Finale de conférence : Phoenix
<span style='font-size:7.5pt;line-height:100%'>Dirk et le Jazz butent sur les Phoenix Suns. </span>
Jusqu'ici , le parcours ressemblait à s'y méprendre à notre postseason 04/05 où avant d'attendre les finales on avait vaincu Dallas au premier tour , Seattle au deuxième , puis ... Phoenix en finale de conférence.
Secrètement on espèrait continuer ce mimétisme. Malheureusemnet on perd le Game 2 à domicile. Pourtant dans les deux premier matchs on arrive à maintenir l'attaque des Suns à moins de 86pts .
L'objectif est donc de reprendre l'avantage du terrain en gagnant un des deux matchs à Phoenix mais malheur , Ben Wallace se blesse dans les premières minutes du Game 3. Malgré cela on gagne à notre grand surprise les deux matchs dans l'Arizona en laissant Phoenix à 84 puis 77 pts !
Moral au beau fixe , comme y a deux saisons on pense pouvoir sortir Phoenix en 5 manches , surtout avec le retour de Ben Wallace . Avec le deuxième meilleur défenseur de la ligue de retour , pourquoi pas essayer de maintenir Phoenix à 50pts ?
On avait en fait reveiller la bête. On se fait torcher lors des deux matchs suivants , 101-79 et 79-113. Marquis Daniels est inexistant et sans lui on ne depasse pas les 79pts. Quand à notre défense elle prend complètemnet l'eau. Pour la première fois on prenait plus de 100pts dans une rencotre.
Mais ce n'était pas la dernière fois. Pour le game 7 , Jerry Sloan fait le pari de mettre Ben Wallace sur le banc au profit de Dirk Nowitzki afin de retrouver le rythme des matchs 3 et 4. Le coup de poker ne fonctionne pas et les Suns dégoutent une nouvelle fois le Delta Center en s'imposant 102-83 malgré 22pts de Daniels qui signe là son plus gros total des playoffs...
L'attaque à pris le dessus sur la défense. Et lui a marcher dessus. Si l'on veut voir les points positifs on pourra cependant retenir que c'est la première fois depuis quatre ans que Utah ne s'est pas fait sweepé
Marquis Daniels , Andrei Kirilenko , Ben Wallace , un trio défensif historique. Avec un Andre Miller qui apporte son drive à l'éqiupe , tout Salt Lake croyait au titre. Mais c'est pour finalement se faire sortir en finale de conférence. Le bourreau est la meilleure attaque de la ligue et la sentence à été brutale , 100 pts encaissés lors des trois derniers matchs. Jerry Sloan et son staff vont pouvoir regarder des cassettes , pour essayer d'améliorer encore cette défense. Et effacer ce Choking job de folie