Un retour à la maison particulièrement douloureux pour les Cavs l'an passé, éliminé à la différence de matchs gagnés dans la conférence par Orlando. Cette année, Cleveland a enregistré une progression conséquente, avec un parcours qui s'est arrété en demi finale de conférence contre les futurs champions floridiens. Retour sur 12 mois de compétitions.
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Un trade pour renforcer la défense de l'équipe. </span>
Peu de temps après lafin de la free agency, nous avions entamé des négociations afin de recruter un meneur defensif. Marcus Banks a longtemps été sur nos tablettes, Jiri Welsh également, mais Banks a finalement attéri à Golden State tandis que Welsh restait à LA. Déçu, nous nous sommes donc retourné vers les viosins Clippers: nous envoyions du cap contre Eddie House et le contrat 'boulet' de Pedrag Drobnjak.
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La Free Agency: mot d'ordre = stabilité. </span>
La Free Agency s'annonçait cruciale pour nous, puisqu'après notre non qualification pour les playoffs de justesse, nous devions négocier les contrats d'un de nos joueurs majeurs: Erick Dampier. Pour 3 ans et presque 40 millions, il décidait de rester chez nous. La suite de la free agency se passait plutot bien avec les resignatures de Damon Jones et de Trenton Hassel pour de petits contrats. Hélas, toutes nos autres cibles ont refusé notre ME, Brent Barry, Tractor Taylor, Jon Barry (parti à la retraite), et c'est finalement Walter Mccarthy qui est venu renforer notre ligne extérieur, tandis que Michael Ruffin signé au minimum devait se relancer après une saison blanche avec Atlanta.

<span style='font-size:8pt;line-height:100%'>House: m*** j'aurai du me raser avant le match</span>
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Un début de saison plutot bon. </span>
La présaison offrait de nombreux motifs de satisfactions, le seul point noir étant notre adresse extérieur. Pour palier à ce manque, nous avons jeté notre dévolu sur Vladimir Radmanovic, l'ailier fort des Wolves, en passant par untrade avec les Wizards. Kenny ThomasplusDamon Jones contre Eduardo NajeraplusVladimir Radmanovic. Radmanovic qui commencera la saison sur le banc. Le début de saison commence en fanfare: dès le second match, on bat le champion en titre, les Kings, de 2 points. Cette superbe performance nous décomplexera totalement contre les 'grosses écuries'. Une tendance se dégage nettement déjà, c'est que les Cavs jouent et meurent par la défense. Un back to back Miami-Cleveland se terminera par 1-1; on limite (déjà) le Heat à 75 points pour l'emporter. Les Hornets et le Jazz reviennent de Cleveland avec de larges défaites. Quatrième à l'est, nous enregistrons pourtant quelques larges défaites étonnantes, face aux Bulls, aux Hawks et au Magic.

<span style='font-size:8pt;line-height:100%'>Dampier: oui j'ai un taux de réussite à 55%. Quoi? Quel pourcentage de dunks?

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Le tournant de la saison: Lebron se blesse pour 6 matchs. </span>
Contre les Bulls qui sont véritablement notre bête noire, Lamar Odom effectue une scandaleuse action sur la cheville de Bronbron, qui l'envoie en arret pour 2 semaines. Obligés de faire sans leur franchise player, c'est Radmanovic, intronisé dans le 5 majeur, qui va prendre les choses en main. C'est lui qui permet à l'équipe de rester à flot. Radmanovic garde sa place de titulaire après le retour de Lebron, au dépend de Hassel. L'équipe ainsi construite perds peu en defense, mais gagne considérablement en attaque. Retenons tout de même 2 performances de choix: la victoire sur un Seattle quasiment invisble à cette époque (28 victoires pour seulement 2 défaites), et la rouste subie face aux Warriors (91-52).
Dans les derniers matchs, Detroit parvient à nous arracher la 4ème place, ce qui signifie avantage du terrain pour eux au premier tour. Bilan positif, 9 victoires de plus que l'an passé, une défense de fer et une participation au playoff, tous les objectifs de cette année ont été respectés!
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Les récompenses individuelles: </span>
Marcus Haislip a été récompensé pour sa très bonne régularité au poste de starter: il a considérablement amélioré son jeu au cours de l'année, et c'est un peu à la surprise générale qu'il reçoit le titre de meilleure progression, devant les favoris Randolph et Magette.
Vladimir Radmanovic a été cité pour le titre de meilleur 6eme homme

<span style='font-size:8pt;line-height:100%'>Radma: Oui, je me concentre.</span>
Lebron: nominé pour les ALL defensiv teams et pour les ALL BTS team, 17eme aux points/match, 25 meilleur passeur, 4eme aux minutes passées, 8eme pour les turn overs, 9eme pour les lancers tentés, MVP du rookie game.
House: nominé pour les ALL defensiv teams
Dampier:: 2nd all BTS defensive team, 7eme au classement du DPY, dans la 3rd BTS team, 5eme meilleur rebondeur, 6emeau FG%, selectionné pour le ASG (titulaire).
Aaron Mckie: 20eme au 3pt%.
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Les playoffs: </span>
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Premier tour: Detroit </span>
Au premier tour, nous jouons donc Detroit, le parfait Cleveland-like, avec l'arrière scoreur à tout faire (Kobe-Lebron), et le pivot besogneux (Wallace-Dampier). Privé de leur meneur Chauncey Billups, Detroit est l'outsider de la série. Pour nous l'objectif est simple: gagner au moins un match au Auburn Hills Palace. C'est chose faite dès le premier match. Les clé de notre réussite seront notre réussite à 3 points et les fautes provoquées. Haislip reste sur le banc pour laisser la place à Hassel qui défend sur Kobe. Nous l'emportons finalement 4 victoires à 2, grace à un très bon Lebron (28 points, 8 rebonds).

<span style='font-size:8pt;line-height:100%'>Lebron, meilleur joueur de la série, ici face à Kobe: pas mal ton bandeau au genou.</span>
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Demi finale de conférence: Miami </span>
Se profile maintenant l'imposant Heat, l'ogre qui a tout balayé sur son passage depuis 2ans, excepté Sacramento lors de la finale de l'an passé. Notre unique victoire sur eux en saison régulière nous autorise l'espoir de les accorcher sur un match à domicile. Les deux premiers matchs sont l'occasion de tester Ruffin en titulaire PF sur Wilcox, essai malheureusement peu concluant. Deux défaites en Floride, l'eheure est déjà au va-tout. Dans l'Ohio, les choses changent. Le Heat déjoue totalement son premier match, avec une défaite de 24 points (96-72). Dominé comme rarement, il trouve néammoins l'energie de nous battre lors du match 4, de 4 points. On sent qu'on n'est pas très loin d'eux, mais que l'expérience qu'ils ont des playoffs et que nous n'avons pas est un fossé trop important. Survient alors ce qui aurait pu être LE tournant de la série. Game 5 en Floride, dernier quart temps, le génial meneur Wade se blesse lors d'un contact avec House (rappel, le même joueur qui avait blessé Dre Miller en début de saison). Nous engrangeons ainsi 2 victoires inespérées, pour revenir à 3-3. Hélas, le dernier match de la série nous sera fatal. Encore trop naifs, les fautes pleuvent sur nous, et la sortie de Dampier pour foul trouble nous est fatal. Le Heat poursuivra ainsi sa route tranquillement jusqu'au titre NBA. (Joli bilan de 4 victoires pour 7 défaites face aux champions!)

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Clifford Robinson nous a quitté... Paix à son âme... Nous avons joué avec son fantome, c'est pour cela qu'il était si transparent...</span>