10 ans que les fans des Cavaliers attendaient ça! Un retour au sommet de la conférence, 10 ans après une défaite 4-3 face aux Bobcats de Naaba, 13 ans après une défaite 4-1 face au Heat du même Naaba. A l'époque, il y avait des Lebron, Ramdanovic, Dampier, Bogut... Une autre époque.
Aujourd'hui, ce sont les King, Morrow, et Lopez qui écrivent l'histoire. Combe de l'ironie, c'est grâce à celui qui nous avait fait raté les playoffs il y a 17 saisons maintenant que nous en sommes là. Si dès le début, on m'avait prévenu que Carlos Boozer, tout en étant 2nd rounder, avait eu ses BR, je ne pense pas que je l'aurai tradé.
Aujourd'hui, Boozer est là pour boucler la boucle, et avec lui, Brad Miller, champion il y a 17 ans! Et Raftery, quadruple couronné, nous apportent toute leur expérience.
De l'expérience, nous en avons bien eu besoin à l'heure où nous affrontions nos bêtes noires, le Heat pour commencer! Un premier match parfaitement négocier à l'extérieur, puis on reste solide à domicile, sans craquer, et nous voilà au 2eme tour.
Face aux Hawks qui avaient gagné 4-1 l'an dernier, en venant gagner 3 fois chez nous, nous avions une revanche à prendre. King a définitivement relégué AK47 au rang de Papy. Et nous avons pourtant craquer. Ce game 6, mama mia, avoir dilapidé 12 points d'avance en 4 minutes... Et pourtant, l'équipe a su réagir en allant s'imposer pour la 2eme fois sur le parquet des Hawks. Juste incroyable.
Et maintenant, la seule équipe de la conf Est avec les Knicks contre qui nous n'avons jamais croisé le fer en playoffs. Comme eux, nous avons toujours été bloqué au stade des finals de conf. Et contrairement au premier tour, où je redoutais le GM, et au second où la profondeur de banc et son génial de meneur étaient des problèmes quasiment insurmontables pour mon effectif, cette finale face aux Bulls, on l'aborde avec optimisme. Déjà parce que depuis le début des playoffs, nous avons appris à gagner à l'extérieur: 3 victoires en 7 matchs, correct, car il nous faudra gagner au moins un match chez eux. Ensuite, car Chicago a eu du mal face au prophète, de manière générale face aux équipe qui ont un gros pivot, et c'est tout bénef pour nous. Car nous avons les armes défensives à opposer aux scoreurs chicagoans, ce qui n'était pas le cas pour faire face à Novick. Et je garde encore quelques raisons pour moi d'espérer. Bref, pour finir, go Cavs

Il y a ceux qui ont un pistolet chargé et ceux qui creusent...