GAME 5 : 74-67
On s'en tire extremement bien en terminant cette série en 5 matchs alors que les Suns étaient décidés à ne rien lacher en nous donnant une leçon de basket pendant 3 quart temps.
La décision de laisser Brent Parker sur le banc a beaucoup surpris et personne n'avait attendu un tel pari de la part de lachnicaille. Et surtout on ne s'attendait pas à ce que ça ait un impact si positif sur les Suns. Danish a sorti un match solide (11pts, 5/13, 3to), surtout comparé à ce que faisait Parker jusque là.
L'attaque des Suns étaient bien huilée et en défense ça restait toujours aussi solide étant donné qu'on a réussi à marquer que 52 points après 3 quart temps...
Seulement les Suns n'ont pas pu tenir ce rythme jusqu'au bout et je pense que deux facteurs nous ont permis de partir miraculeusement avec la victoire : l'expérience et, bien sur, Treyvon Brooking.
J'étais pas convaincu par le facteur expérience dans cette série, vu comment les Suns ont rivalisés à armes égales avec nous dès que Darnell est revenu de blessures, et ce en dépit d'un effectif moins talentueux.
Mais il faut reconnaitre que dans les moments chauds, les Suns ont flanchés la majorité du temps.
Alors qu'ils menaient hier de 8 points à l'entame du dernier quart temps, ils ont laissé le match filé en encaissant un 22-7 sur le dernier quart temps !!
Phoenix n'a pas inscrit le moindre points dans les 3 dernières minutes alors que le score était encore à égalité à l'entame du money time (67-67).
Sur l'ensemble de la série, Phoenix a connu des problèmes similaires pour terminer les rencontres.
Game 2 : Derrière de seulement 1points, les Suns se prennent un 11-27 dans le dernier quart temps.
Game 3 : Menant de 11points, Phoenix laisse Utah revenir dans la partie mais arrache quand même la victoire. 18-24 sur le dernier quart temps.
Game 4 : En avance de 2pts, Phoenix perd sur son parquet en se prenant un 17-23.
En comptant le game 1, où Phoenix avait déja concédé 11pts dans le dernier quart temps, le différentiel sur le total de la série est de 10.8pts d'écart par match rien que dans les 4ème quart temps.
C'est dans ces moments là que Phoenix a payé son inexpérience même si Bullock a tout fait pour porter son équipe.
Le deuxième facteur sur ce match 5 est Treyvon Brooking. Le joueur n'est pas bourré d'experience, mais il a du talent à revendre. IL a été tout simplement fabuleux sur cette rencontre, accomplissant un travaille titanesque tout au long de la rencontre. On oubliera quand même pas Andrei Kirilenko qui a été le grand artisan de notre gros 4ème quart temps : il marqua 10pts accompagnés de 4 steals, rien que dans ce quart temps !
Au final, je pense que l'analyse de lachnicaille résume bien la situation. Les Suns étaient tout simplement beaucoup moins armés en terme de talent dans cette série.
Si défensivement ils étaient probablement meilleur que mon équipe, offensivement Bullock était beaucoup trop esseulé !
Je souhaite à lachnicaille de trouver ce soutien à Bullock qui lui manque et je vais me préparer pour les prochaines confrontations dans les années à venir quand je n'aurais pas un tel avantage de talent. C'était toujours un cauchemar de jouer contre Demars, les rares fois où je l'ai affronté, j'ai bien peur que son successeur encore plus compliqué à joué vu ce qu'il fait avec des Philip Danish ou autre Jeff Foster...
A court terme, on essaiera de ne pas se faire sortir comme des merdes face au Sonics. Phoenix est peut être la seule équipe a avoir dominé Seattle en saison régulière (2W, 1L) donc ils auraient sans doute eu une bonne carte à jouer face à Seattle. On leur pique cette chance, et on va essayer d'être à la hauteur. Merci pour les encouragements en totu cas !
Joueur du Match : Treyvon Brooking
Une performance monstrueuse de la part de Trey qui éclate enfin une bonne fois pour toute dans ces playoffs. Son game 4 avait montré la voie, mais avec ce game 5 il montre qu'il est bien un talent comme on en voit que rarement dans la grande ligue.
30pts, 23 rebonds, 5 blocks. Des chiffres qui rappeleront les plus grandes heures de Kareem Abdul Jabbar, Wilt Chamberlain, Shaquille O'neal ou encore Hakeem Olajuwon. Brooking réalise cela en tant que rookie !!
Depuis la retraite du Shaq (le dernier pivot hall of famer de la ligue), nombre sont les interieurs de talent qui ont eu du mal à confirmer en playoffs. On pensera à Abraham Benedict, mais aussi à Amare Stoudemire.
Brooking montre, après des débuts mitigés, qu'il n'est pas effrayé par la pression des playoffs. A seulement 22 ans, il pique à Karl Malone le record de franchise concernant les rebonds pris en playoffs.
Le record de Malone (21 rebonds) établi en 1991 face au Blazers aura tenu 15 ans. La carrière de Brooking sera longue, et il devrait en faire tomber bien d'autres.
Mais en attendant, il n'a pas le temps de rester sur son nuage, car se présente à lui l'une des meilleures défenses de tout les temps.
3Opts (12/27), 23rbd, 5blk, 2ast, 2stl, 11tos